Il existe des livres dans les bibliothèques sur la vie de Ney ; si vous souhaitez réellement les lire, vous les trouverez captivants. Quand on m'a révélé qui j'étais, ces livres me sont parvenus d'une manière mystérieuse.
Faisant référence à mes incarnations passées, les Maîtres me conseillèrent de lire la vie du maréchal Ney. Un mois passa, et je n’étais pas encore allée à la bibliothèque à la recherche des ouvrages concernés. Or, un jour, je reçus un livre, écrit par LeGette Blythe, intitulé Marshal Ney: A Dual Life (Maréchal Ney : Une double vie). Le livre m’avait été envoyé par un voisin, professeur de chant.
À l’intérieur se trouvait une note disant : Lorsque vous étiez le maréchal Ney, j’étais le chef de la fanfare de votre régiment. Peu de temps après, un autre livre me fut offert, écrit par J. Edward Smoot, M.D., de Caroline du Nord, intitulé : Marshall Ney, Before and After Execution (Le maréchal Ney, avant et après son exécution). Il me semble que les deux livres figurent dans notre bibliothèque publique.
Le président de l'entreprise où travaillait mon mari lui avait recommandé de ne pas manquer d'aller passer un moment au Moulin Rouge. Alors, un couple que nous avions rencontré lors des Cook’s Tours nous proposa d’aller y dîner. Je n'avais jamais fréquenté de tels endroits, ni même lu quoi que ce soit à propos de leur existence. Ma mère ne m’avait jamais permis, ne serait-ce que de m’asseoir avec un jeune homme sous notre porche le soir. Moi-même, je n’aurais pas voulu être vue marchant ou parlant dans les rues de notre ville avec un jeune homme qui buvait ou dont le caractère était douteux de quelque manière que ce soit. Vous pouvez imaginer à quel point j'ai été choquée en voyant ces femmes à moitié nues danser – hommes et femmes à moitié ivres qui disparaissaient soudainement dans ces petites salles annexes pour un rendez-vous. Mon mari et moi ne sommes pas restés longtemps. Ce fut ma première et dernière apparition dans un cabaret. Mon mari était aussi dégoûté que moi, car il avait été élevé, tout comme moi, dans une maison anglaise. Sa famille était composée de musiciens, et toute la jeune génération avait été éduquée à Cambridge et à Londres, devenant enseignants, pianistes, organistes et chanteurs.
Le jour le plus chaud que j’aie jamais connu fut à Paris, le 30 septembre 1895. Ce jour-là, l’on aurait pu faire frire des œufs sur les trottoirs de Paris. Nous sommes restés à notre hôtel toute la journée et, le soir, nous sommes allés à l’Opéra pour entendre Faust.
Une autre chose qui me heurta fut notre premier petit-déjeuner. Je n’avais aucune idée de combien d’argent disposait mon mari. Je ne m’étais pas mariée pour l’argent, comme le font les filles de nos jours, et devant ces mets si copieux je commençais à me demander s’il aurait suffisamment d’argent avec lui pour couvrir toutes ces dépenses. Cependant, j’appréciais tout cela, et sachant que Stanley était un homme pratique, je lui laissais cette responsabilité.
Depuis Paris, en passant par Calais, nous avons traversé la Manche pour rejoindre Londres où nous sommes restés une semaine. Nous sommes allés à l’opéra à Covent Garden, avons visité le musée d’art et pu admirer des tableaux de Rubens, lesquels m’étaient devenus familiers après en avoir lu des descriptions.
Je me souvins que dans un de ses ouvrages, Ruskin disait qu’il avait passé les dix meilleures années de sa vie à essayer de faire connaître William Turner, sans y parvenir. En lisant Ruskin je m’étais demandé si j’aurais un jour l’occasion de voir les tableaux de Turner mentionnées dans ce livre. En les contemplant, mes pensées me ramenèrent à ces jours-là, et je me dis : Mes rêves sont devenus réalité. L’énergie suit la pensée – l’énergie suit la volonté – l’énergie suit l’amour – et avec l’amour, tout est possible.
À Londres, bien sûr, nous avons visité tous les principaux sites. Nous sommes allés à Buckingham Palace pour voir la relève de la garde, qui est toujours un spectacle à ne pas manquer. Les gardes avec leurs manteaux rouges, leurs galons dorés et leurs grands chapeaux en fourrure noire formaient un tableau inoubliable.
Nous avons fait de nombreuses croisières sur la Tamise, visité Hampton Court Palace et le château de Windsor. Nous avons vu les figures de cire de Madame Tussaud.
De là, nous sommes allés à Southampton pour reprendre les malles que nous y avions laissées, mais également pour rendre visite aux oncles de mon mari. J’ai rencontré là deux grands-parents magnifiques avec une famille de douze enfants. La plupart étaient mariés, mais ils s’étaient réunis pour voir l’épouse américaine de Stanley. Ils parlaient l’un des nombreux dialectes anglais auxquels il faut s’habituer si l’on veut comprendre tout ce qui se dit.
Nous sommes restés là quelques jours, et ils m'ont beaucoup gâtée et ont semblé m'apprécier. Nous sommes ensuite allés à Plymouth pour rencontrer les parents de mon mari. Nous nous sommes arrêtés en chemin pour voir les grandes cathédrales. A l’approche de Plymouth, j'ai dit à Stanley : Je me demande si vos parents m'aimeront. Sa réponse fut : Ils ne pourront pas s'en empêcher. J'ai dit : Il en sera de même pour moi, car je ne peux faire autrement moi non plus.
Je n’ai jamais été du genre à me considérer autrement que ce que je voulais être. J’étais naturelle. J’écoutais et observais beaucoup, mais je n’étais jamais une grande bavarde. Je savais depuis mon plus jeune âge, que je ne devais pas m’engager dans une conversation dont je ne savais rien, de peur de révéler mon ignorance.
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Anglais :
With love, everything is possible.
Allemand :
Mit Liebe ist alles möglich.
Espagnol :
Con amor, todo es posible.
Italien :
Con l'amore, tutto è possibile.
Portugais :
Com amor, tudo é possível.
Grec :
Με την αγάπη, όλα είναι δυνατά.