Voici la jolie propriété florentine de Careggi, en Toscane, offerte par Cosme de Medicis en 1463 à Marcile Ficin.
Careggi était alors située à 4 km du centre de Florence, mais elle fait désormais partie de l'aglomération et est rattachée à l'hopital universitaire.
La riche famille des Médicis au sein de laquelle nous trouvons trois papes, Leon X (1513-1531), Clément VII (entre 1523 et 1534) et Leon XI (qui règla 26 jours en 1605) et deux reines de France, Catherine de Médicis (1519-1589) épouse d'Henri II et Marie de Médicis (1575-1642), épouse d'Henri IV, connut quelques déboires entre 1492 et 1498.
Déboires financiers car ils avaient trop prêté aux monarques européens et déboires politiques car le Roi de France Charles VIII traversa les alpes avec une armée puissante...
Pierre II de Medicis dut lui faire d'importantes concessions en cédant en particulier Pise, le port clé des Médicis. Mais il se heurta alors à sa propre population...
En 1494, Pierre II face à l’avancée française et à la révolte des florentins, prit la fuite et la foule pilla le palais Médicis...
Le moine dominicain Girolamo Savonarole instrumentalisait la corruption des Médicis en les accusant de luxe et d'impiété et il demandait leur chute comme châtiment divin. Il parvint ainsi à instaurer une république théocratique.
Mais ses réformes strictes comme l'interdiction des jeux et des vêtements luxueux, menaçaient les intérêts économiques et politiques.
Les élites souhaitaient une république plus modérée et le retour au pouvoir des Médicis...
Savonarole fut d'abord excommunié, puis jugé, pendu et son corps fut brûlé et jeté dans l'Arno en 1498.
Marcile Ficin qui avait vécu la période troublée en poursuivant ses travaux sans jamais être inquiété dans la villa de Careggi ne reprit jamais son rôle à Florence.
C'est d'ailleurs à Venise chez Aldo Manuce qu'il publia son dernier ouvrage sur Platon, De Amore, avant de mourir en 1499.
Anglais : A small gift from the banker.
Allemand : Ein kleines Geschenk vom Banker.
Espagnol : Un pequeño regalo del banquero.
Italien : Un piccolo regalo dal banchiere.
Portugais : Um pequeno presente do banqueiro.
Grec : Ένα μικρό δώρο από τον τραπεζίτη.