Voici deux versions de la "Vierge au Fuseau" de Leonard de Vinci.
Celle de gauche est à Edimbourg en Ecosse, tandis que celle de droite appartient à un collectionneur inconnu.
Vraisemblablement celle de gauche n'a pas été achevée par Leonard mais par un de ses élèves.
La robe de la vierge de droite dégage une lumière propre aux pigments de lapis lazuli utilisés tandis que celle de gauche plus terne est peinte avec de l'azurite.
Bien que la version de droite montre un enfant un peu défiguré par de maladroites restaurations au début du 20e siècle, celle-ci apparaît mieux finie par le maître chez qui l'on apprécie les montagnes se fondant dans le ciel avec une économie raffinée de couches de peinture semblant dessiner rapidement ce qui est loin et mettant parfois une vingtaine d'année à affiner ce qui est prés et s'épure lentement...
Mais venons-en au symbole plus parfaitement visible sur la version de droite sur laquelle l'enfant Jésus montre du doigt précisément le centre de la croix.
Naturellement, à la différence du chrétien qui imaginera forcément un enfant Jésus éprouvant une sensation particulière en montrant la partie haute de fuseau qui ressort, telle une croix évoquant sa future crucifixion, les Habitués du Bistrot apprécieront l'index montrant discrètement au centre de la croix le point d'où peut surgir la rose des initiés.
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voir sur ARTE "Leonard de Vinci: le chef d'œuvre redécouvert.