Un Habitué du Bistrot s'interrogeait récemment:
-"Je me demande pourquoi les Égyptiens peignent de profil ?"
En réalité, ils ne dessinent pas de profil...
C'est de la perspective égyptienne! Elle permet sur la même vue d'afficher le profil et le nombril.
Certes, la base du dessin est une représentation de profil, évitant au passage toute redondance graphique (le rasoir d'Ockham égyptien...) mais les détails importants sont incorporés au profil sans mentionner les retournements éventuels de l'image comme nous le faisons en géométrie descriptive ou en dessin industriel.
Il existe toutefois une représentation égyptienne de la face qui se nommait "HER" (voir la photo ci-dessus prise dans la Chapelle Blanche de Louxor).
C'est la seule représentation d'un visage de face, et le hiéroglyphe signifie par conséquent le visage ou la face.
Mais les habitués connaissent déjà HER qui est Horus, lequel exprime notre divinité intérieure.
C'est l'occasion de redonner le fameux lien qui fait la jonction entre la rituélie rosicrucienne et Héliopolis.
Le visage de face est l'occasion d'une allusion chère aux chercheurs: l'expérience rosicrucienne du "miroir noir".
Tandis que des lecteurs ne manqueront pas de faire la relation avec les ouvrages "Her-Bak pois-chiche" et "Her-Bak disciple" d'Isha Schwaller de Lubicz qui décrit une démarche d'un petit égyptien vers le temple).
C'est une œuvre issue de la mouvance maçonnique du groupe dit de Louxor dont les membres (les réguliers comme René Schwaller de Lubicz et son épouse Isha, Alexandre Varille le célèbre conservateur du Musée des Beaux Arts de Lyon, Lucie Lamy qui faisait les illustrations, et quelques autres, certains plus occasionnels dont l'un d'entre eux fut davantage apparent sous son pseudonyme de Fulcanelli...) se nommaient entre eux (certes un peu abusivement!) les frères d'Héliopolis.