La personnalité, le périple d'Arnaud et le processus rosicrucien qui se déclenche au début du 9e siècle nous posent beaucoup de questions.
Tout d'abord, il est important de prendre conscience que Arnaud n'est plus un petit chercheur qui se serait satisfait de ce que nous pourrions appeler une leçon rampante d'humblitude maquillée de Paix Profonde!
Pour les Buveurs qui ne connaîtraient pas "l'humblitude"... L'humblitude ne s'explique pas, c'est une notion ésotérique: on la voit et on sait où on ne la voit pas et on ne sait pas!
En clair, Arnaud était déjà un maître avancé lors de son départ du Pays Franc et le processus rosicrucien évoqué auquel toute la vie d'Arnaud est vouée commence par le fameux Voyage vers l'Est que le Bistrot a déjà souvent évoqué.
Il est peut être utile de préciser que, tout au long des enseignements que Lewis a diffusé, l'œuvre d'Arnaud au temps de Charlemagne, comme au cours de ses autres incarnations, revient un peu partout par petites touches comme si le 12e degré devait apporter au chercheur les éléments finaux pour parvenir à franchir seul le mythique 13e degré, le "Summum Bonum".
Mais Lewis est décédé alors qu'il rédigeait le milieu du 12e degré, nous laissant ainsi le "suspensus" (forme latine du mot "incertain" qui a donné le mot "suspens").
Il nous faudra naturellement revenir sur les réponses faites à Arnaud à Thèbes, ainsi que sur son retour de pèlerin à la cour de Charlemagne, après 24 ans d'absence, ou encore sur l'influence discrète d'Arnaud dans l'imagerie médiévale.
Par exemple, le fameux cheval Bayard, s'il était bien une représentation de la Rose de la Rose+Croix, et bien ses parents correspondraient naturellement aux 2 branches de la Croix. Or il est né d'une serpente et d'un dragon. Voyons-nous alors dans la serpente une branche horizontale et dans le dragon une branche verticale?
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