Dans quelle divagation votre bistrotier s'est-il engagé dans son précédent message en le titrant "la Latte du Phenix" au lieu de "la Natte du Phénix" et en ne corrigeant pas l'erreur?...
Il est d'usage, dans notre monde, que celui qui commette une erreur se dépêche de la faire disparaître.
Dans le monde profane, le jugement d'autrui est craint et l'on se dépêche de refouler ses erreurs pour ne pas passer pour un con, tandis que celui qui cherche au contraire à justifier ses erreurs, revient à afficher un énorme problème d'égo...
En persévérant, et en insistant sur l'aspect "cosmique" de son lapsus, en tendant de le décoder, le bistrotier prend le risque d'afficher un pathologique nombrilisme...
La journée avait curieusement commencé: dans la nuit, les lunettes, délicatement posées sur la table de nuit étaient tombées pour s'emmancher sur les pages 52 et 53 d'un livre ouvert comme pour dire:
- "Tu devrais lire ça!"
Il s'agit de l'ouvrage de Spencer Lewis, "la prophétie symbolique de la grande pyramide" et sous un certain angle de vue, les deux pages en question peuvent apporter au rituel des 5 bougies un éclairage particulier.
En effet, en connexion avec la Grande Pyramide, ces pages évoquent le "Pilier d'Enoch, le "Cycle du Phénix", le "Temple d'Amon", la "Maison Secrète de l'Être caché", la "Maison de la Lumière"...
Mais cela nous suggère l'idée que notre rituel des 5 bougies, outre l'idée d'évoquer le fameux "point dans le carré", si souvent évoqué au Bistrot, symbole du premier degré des Néophytes Rosicruciens, pourrait prendre la forme d'une pyramide en surélevant la bougie centrale, celle qui correspond au cœur...
Il faudrait en quelque sorte la placer sur un petit socle, une natte...
Mais Lewis ajoute une curieuse révélation:
- Le mot "Phénix" est le terme grec pour le mot égyptien "Pa-hanok" qui signifie "la Maison d'Enoch". (NdB: "hanok" en anglais se lit naturellement hanouk)
Naturellement il convient de vérifier et d'approfondir cette clef issue d'un Maître égyptien de la Conscience Cosmique que Spencer Lewis avait vraisemblablement capté.
Dans le texte initial, Spencer Lewis avait du probablement utiliser le terme anglais "home" or, pour les égyptologues contemporains, le mot "Pa" ne signifie pas tout à fait "maison"...
"Pa" est un pronom possessif exprimant "mon, ton, son, ma, ta, sa, ce, cette" et c'est également un mot qui sert à l'appartenance "sa natte, son support, son siège" et enfin "l'endroit d'où l'on s'envole et même l'envol".
Nous voyons en haut, les hiéroglyphes servent à exprimer "Pa", il y a la natte (en haut à gauche) qui est devenue le symbole de la lettre "P" dans l'alphabet égyptien et auquel il convient de rajouter (en dessous) un "A" (la main tendue) pour lire "PA" et il y a aussi (à droite) le hiéroglyphe de l'oiseau en train de s'envoler.
Ces deux hiéroglyphes, sont d'une certaine façon liés en exprimant le support d'où l'oiseau peut s'envoler.
N'est-ce pas parlant pour ceux qui le ramènent au rituel des 5 bougies, puisque le support statique en forme de carré permet d'envisager son envol vers la Conscience Cosmique?
Mais nous constatons que la natte égyptienne est composée de lattes.
Voici d'ailleurs quelques représentations offertes par le site d'égyptologie "projetrosette"
Et un autre enseignement rosicrucien se dégage sur notre natte, à la croisée des lattes...
(à suivre...)