La curieuse allégorie de l'Eau de Vérité qui a surgi hier au Bistrot est vraisemblablement d'origine sémitique, mais il est logique de supposer qu'en Egypte, à l'époque où fut assaini le Fayoum, les habitants prient conscience qu'il valait mieux utiliser pour boire, cuisiner ou se laver l'eau pure des puits qui captaient les résurgences du Nil plutôt que ceux qui communiquaient avec l'eau saumâtre des marécages...
Cela nous ramène fermement au cartouche de Nimaatre/Amenemat III/Morya dans lequel le symbole de l'eau (ci-dessus), exprime l'ondulation de la vibration de la lettre "n" à la surface de l'eau.
L'ondulation est lue "Ni", et se traduit dans le cartouche par "l'eau" et non évidemment comme dans un texte par une conjonction comme "pour" ou "par".
"Nimaatre" devient donc "l'eau de vérité" de Ré.
Pour les Habitués du Bistrot, cela débouche tout naturellement sur la recherche traditionnelle de la Lumière par le symbole de l'élément eau.
L'eau lave et purifie en dissolvant les choses impures mais elle détient des influences parfois funestes comme le principe de putréfaction...
Ceci est semblable à un enseignement ou aux dogmes d'une religion qui a priori feraient progresser l'étudiant sur le Sentier de la Lumière, mais qui parfois conditionnent ou fanatisent l'aspect non purifié de sa personnalité qui se putréfie avec le danger de contaminer également son entourage.
(à suivre...)
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