Naturellement tout le monde connait ce panneau qui indique, comme le précise le code de la route: "proximité de passage d’animaux sauvages à une distance d’environ 150 mètres en rase campagne et de 50 mètres en agglomération".

C'est un bel exemple de ce que l'on nomme un symbole artificiel.

De nos jours au sein de l'égrégore actif des automobilistes, chacun ralentit en guettant l'animal annoncé...

Supposons un instant que cet égrégore n'existe pas... Qu'il n'y ait pas de voiture, pas de route... Comment alors traduirions nous ce symbole d'un "animal sautant dans un triangle rouge la pointe en haut"?

Un peu d'observation, de réflexion et de méditation conduisent à une approche abstraite: le rouge, fait songer à l'aura des matérialistes et évoque l'énergie terrestre ("l'esprit"), le triangle indique que cette énergie est active, et elle préserve une zone blanche et pure dans laquelle l'animal en liberté est enfermé...

Ces deux approches constituent le fondement d'une 3e approche plus ésotérique...

Comme les habitués le savent bien, l'ésotérisme n'est accessible qu'à ceux qui sont prêts et il n'est possible de transmettre un message ésotérique qu'en le révélant (=le revoilant) au travers d'un autre message ésotérique équivalent...

Par exemple, les indouistes et les bouddhistes ne manqueront pas de rappeler qu'il existe en Inde, à Sarnath, à une dizaine de kilomètres de Bénares, "Rishi Patanat". le "parc aux gazelles" dans lequel les Rishis (=les ermites) viennent s'isoler du monde extérieur pour méditer et résoudre leurs problèmes internes.

Depuis des siècles il est interdit d'y chasser les gazelles et celles-ci le savent bien!

La curieuse allégorie de l'Eau de Vérité qui a surgi hier au Bistrot est vraisemblablement d'origine sémitique, mais il est logique de supposer qu'en Egypte, à l'époque où fut assaini le Fayoum, les habitants prient conscience qu'il valait mieux utiliser pour boire, cuisiner ou se laver l'eau pure des puits qui captaient les résurgences du Nil plutôt que ceux qui communiquaient avec l'eau saumâtre des marécages...

Cela nous ramène fermement au cartouche de Nimaatre/Amenemat III/Morya dans lequel le symbole de l'eau (ci-dessus), exprime l'ondulation de la vibration de la lettre "n" à la surface de l'eau.

L'ondulation est lue "Ni", et se traduit dans le cartouche par "l'eau" et non évidemment comme dans un texte par une conjonction comme "pour" ou "par".

"Nimaatre" devient donc "l'eau de vérité" de Ré.

Pour les Habitués du Bistrot, cela débouche tout naturellement sur la recherche traditionnelle de la Lumière par le symbole de l'élément eau.

L'eau lave et purifie en dissolvant les choses impures mais elle détient des influences parfois funestes comme le principe de putréfaction...

Ceci est semblable à un enseignement ou aux dogmes d'une religion qui a priori feraient progresser l'étudiant sur le Sentier de la Lumière, mais qui parfois conditionnent ou fanatisent l'aspect non purifié de sa personnalité qui se putréfie avec le danger de contaminer également son entourage.

(à suivre...)