Nous lisons "Dj" (le cobra dressé), "S" (le linge plié) et "R" (la bouche), cela fait DjeSeR et le dernier hiéroglyphe est un bras qui tient un instrument à identifier...
Le sens général du mot DjeSeR est le verbe "consacrer", le mot "consécration" et l'idée de réserver un lieu à son intimité psychique.
Naturellement tous ceux qui ont eu l'occasion de pratiquer un rituel de consécration savent bien que les égyptologues se trompent en affirmant que ce qui est tenu dans la main est un sceptre...
On ne consacre pas avec un sceptre, mais avec un goupillon qui sert à répandre ci et là sur le sol et les murs une eau qui a été spécialement préparée auparavant...
Naturellement l'intuition pourrait suffire à établir une certitude, mais des recoupements sont toujours appréciés...
L'idéal serait de recouper avec le récipient complémentaire du goupillon...
Nous le trouvons précisément avec le mot "Djesert"...
Nous reconnaissons notre bras portant le goupillon "DjeSeR" et la bouche "R" est un complément phonétique qui ne se prononce pas.
Il s'ajoute de "T" (la miche de pain) du féminin, ce qui fait que l'ensemble se prononce "DjeSeRT" et le déterminatif est un récipient...
La sens général est généralement traduit par une bière forte...
Nous devinons naturellement l'humour égyptien qui associe l'eau bénite au caractère d'une bière puissante!
Et pour compléter le sujet nous avons "DjeSeROU" l'enceinte sacrée, l'oratoire.
Et un autre "DjeSeRou" qui insiste sur l'idée abstraite qu'est l'isolement, la solitude du mystique ou celle de l'ermite...
Et un 3e "DjeSeRou" qui dont le bras portant la crosse heka caractérise naturellement les opérations magiques que l'on conduit...
Et enfin "DjeSeReT" avec comme déterminatif une table d'offrande, un autel, voire la table d'un sanctum, ou encore un lutrin...
L'Egypte semble décidément un terrain connu!