Face à la complexité que les modernes placent parfois derrière le mot "ego", la conception rosicruciano-égyptienne apparaît d'une simplicité désarmante: "l'égo est la partie sombre de notre individualité, celle dont le Néophyte rosicrucien se débarrasse pour mieux vivre".
Naturellement cette opération délicate doit s'accomplir sans refouler l'ego et sans lui substituer un super-ego de remplacement...
Naturellement tous les fondements utiles de la personnalité doivent être conservés.
Il n'est pas question non plus de supprimer ce qui fournit des informations!
De même, le libre arbitre doit être préservé.
Seule notre personnalité extérieure doit être soulagée d'une charge psychique qui la plombe.
Nous apprécions que ce n'est pas un dogme, mais une banale définition, choisie sans prétention pour son utilité et offerte simplement aux chercheurs afin qu'ils puissent travailler sur eux et communiquer entre eux sur les processus qu'ils mettent en œuvre ainsi que sur les exercices qui permettent leur prise de conscience.
De cette manière, ils cessent de s'attacher à quelque chose d'illusoire, pour apprendre à aimer loyalement leur Être intérieur au lieu de voir en lui un adversaire.