11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 09:10

lewis-stage-of-forest.jpg 

Cette peinture de Spencer Lewis de 1937 est particulièrement mystérieuse.

 

Le message est plus subtil que dans ses autres œuvres consacrées à des créations humaines: à priori il n'y a rien de plus qu'un superbe paysage de forêt.

 

Le tableau porte le nom de "Stage of Forest" que l'on peut simplement traduire par "scène de forêt".

 

L'harmonie et la variété des coloris montre à l'évidence que Spencer Lewis n'était pas un barbouilleur, mais un peintre de tout premier plan.

 

Naturellement la dimension particulière du personnage nous incite à chercher les détails cachés dans l'œuvre pour intégrer l'intention du peintre.

 

Nous pourrions nous inspirer de ce passage de Spencer Lewis consacré au développement de la vision mystique qui semble tout à fait adapté à notre étude d'aujourd'hui:

 

""Vous savez que notre vue est assez limitée. Par exemple, lorsqu'une personne commence à étudier l'art de la peinture, elle doit apprendre deux choses: tout d'abord à voir convenablement, ensuite à reproduire sur la toile ce qu'elle voit.

 

La différence entre un bon artiste et un artiste médiocre qui ne connaît qu'imparfaitement l'art du dessin et ne peut peindre que des choses très simples, provient de ce que le véritable artiste a développé ses facultés à un point tel qu'il voit ce que les autres ne peuvent discerner.

 

Lorsqu'une personne inexpérimentée regarde une prairie verte avec ses arbres aux feuilles diversement colorées, ses buissons, son herbe, le tout semble uniformément vert.

 

Au-dessus, elle voit le ciel bleu, simplement bleu. Elle voit aussi des fleurs variées, une route blanche, une petite maison grise, un ruisseau où l'eau scintille, mais, pour son oeil non exercé, il n'y a que du vert, du bleu, du blanc, du gris et un peu de rouge dans le paysage.

 

Par contraste, pour l'artiste qui sait voir, il y a au moins dix nuances de vert, de nombreux tons de bleu, plusieurs teintes de rouge, d'orange, de violet ou de jaune.

 

Le buisson qu'il regarde n'est pas simplement un buisson vert; il a une combinaison de teintes jaunes et bleues si bien mélangées qu'elle forment plusieurs nuances vertes.

 

Ses yeux voient d'une façon analytique ; il sait discerner les nuances exactes de jaune et de bleu et il sait quelles sont les couleurs qu'il doit mettre sur sa palette pour les y fondre et en faire la teinte désirée. Lorsqu'il regarde la couleur orange, il ne voit pas seulement cette couleur comme nous pourrions le faire ; il y voit un rouge et un jaune d'une certaine teinte qui, bien mélangés et fondus, donnent la couleur orange.

 

En outre, l'œil exercé de l'artiste distingue dans le paysage certaines qualités supplémentaires telles que la distance, une certaine profondeur d'atmosphère, un adoucissement de certaines ombres, la perspective et quantité d'autres détails qui échappent à une personne inexpérimentée, même si la beauté du paysage la transporte d'enthousiasme et de ravissement.

 

C'est par la pratique que l'artiste a atteint cette perfection dans la qualité de sa vision. Ses yeux voient davantage et il a un sens plus affiné des nuances qu'il ne l'avait avant d'avoir étudié comment voir et comment observer.

 

C'est donc ce que vous allez pratiquer maintenant. Vous allez apprendre à voir davantage qu'avec vos yeux et à observer au dela du champ ordinaire de vision.

 

Pour cela, vous devez faire abstraction de votre façon habituelle de voir. Si chaque fois qu'il regarde un arbre, l'artiste se bornait toujours à ne percevoir que le vert ordinaire, il ne deviendrait jamais un expert en cette matière. Il faut voir les nuances et non pas la couleur seule.

 

Nous devons apprendre à reconnaître les éléments qui composent une chose et non pas cette chose seule. C'est ce qui fait la qualité du mystique: il voit le cosmique, la force psychique et ce qu'il y a de caché ou de voilé dans les choses. Cela s'obtient par la pratique, par l'étude et par l'observation."" 

 

Dans d'autres de ses écrits consacrés à "the Art of the Rosy+Cross", Spencer Lewis évoque l'art d'un grand peintre, seul capable de "faire passer la Lumière" et nous comprenons qu'il ne s'agit pas seulement de la lumière physique...

 

Il y a toutefois, pour un grand peintre, une petite anomalie au cœur du tableau...

 

En effet, lorsque les troncs des deux arbres se reflètent dans la rivière, les troncs sont plus long que nature.

 

Naturellement Spencer Lewis est trop malin et trop talentueux pour laisser passer sans une intention particulière une anomalie de perspective. Supposons un instant que le dessin représente exactement la pensée de l'artiste et qu'il n'y ait pas d'erreur...

 

lewis-2-arbres-triangle.jpgTout se passerait comme s'il y avait sur l'autre rive deux grands troncs tenant un petit toit triangulaire. Ce n'est pas hyper sûr, mais cela suscite une interrogation...

 

En effet les deux arbres, émanant d'un triangle, expriment le fameux "Noùs", double dans son essence et triple dans sa manifestation. Il y a les deux arbres représentant "l'esprit" (le gros tronc) et la "force vitale" (le tronc plus mince), tandis que notre concience constitue un troisième point...

 

Interrogation..., spéculation..., méditation... Notre interrogation sur les deux arbres se trouve attirée par un autre détail...

 

En effet tous les arbres du paysage sont doubles...

 

La forêt de Lewis représenterait donc le monde de la dualité, la "forêt des erreurs" dans laquelle l'humanité, ou plus simplement l'être humain, fait un "stage" avant que sa conscience ne l'élève au dessus.

 

Nous comprenons mieux ainsi le sens du "Stage of Forest": le mot stage anglais rassemble des idées différentes comme le stage, la scène, l'organisation, l'étape... et le tableau exprime simplement cette étape... 

 

 

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commentaires

F
<br /> Juste pour préciser une erreur de ma part. C'est bien "Atalanta Fugiens"... Ma mémoire m'avait trahi!<br />
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A
<br /> Merci, cher fm, de ton accueil, car je me demande toujours si ce n'est pas un peu déplacé de se faire sa propre petite pub dans un autre site, fût-il décalé comme celui-ci.<br /> <br /> <br /> On dira plutôt fugiens car il y a un i au verbe fugio, fugiens est le participe présent du verbe fugio et signifie donc littéralement “(s'en)fuyant” ou “qui (s'en)fuit”.<br /> <br /> <br /> Ce participe présent a différents usages, il peut aussi bien signifier selon les contextes le fait que quelque chose finisse (e.g. la fin du mois, fugiens mensis) et donc aussi que quelque chose<br /> puisse finir (e.g. fugiens donum, don périssable), que l'inverse de ce sens à savoir qu'une chose ne vieillit pas à la manière de Dorian Gray, on dit exempli gratia “fugiens vinum”, vin qui ne<br /> vieillit pas.<br /> <br /> <br /> Il se peut très bien qu'Atalanta soit conçue comme ne vieillissant pas mais je ne connais pas du tout le contexte.<br /> <br /> <br /> Je veux bien regarder ton document sans garantie aucune car je ne sais rien de tout cela.<br /> <br /> <br /> Vale et vis sit tecum<br /> AegidiusREX<br />
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F
<br /> Merci Gilles,<br /> <br /> <br /> Oui, c'est intéressant, je l'avais consultée hier et j'ai compris la différence entre une fugue et un canon... Tu es toujours impressionant de facilité!<br /> <br /> <br /> L'idée me vient ce matin de te soumettre, si tu le veux bien, "atalanta fugens" de Michael Maier. Je dispose d'une copie de cet ouvrage rosicrucien en latin du 17e siècle qui comporte 50 fugues,<br /> 50 gravures et 50 épigrammes de 6 vers latins. Il est (mal?) traduit par "atalante fugitive" mais "fugens" doit certainement être en rapport avec les fugues...<br /> <br /> <br /> Pour comprendre le texte original, outre l'ouverture mystique, il convient de maîtriser un certain niveau de latin et de musique, ce qui de nos jours n'est pas donné à tout le monde, mais la<br /> fusion des lumières individuelles du bistrot pourrait rendre possible un tel exploit!<br /> <br /> <br /> Ad rosam per crucem, ad crucem per rosam.<br /> <br /> <br />  <br />
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A
<br /> Puis-je signaler aux buveurs amateurs de musique de ce site décalé une nouvelle vidéo que j'ai mise en ligne sur ma chaîne YouTube intitulée “Qu'est-ce qu'une fugue ?”<br /> <br /> <br /> http://youtu.be/C2himJihQE0<br /> <br /> <br /> Valete omnes et vis sit vobiscum<br /> AegidiusREX<br />
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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...