Après la mort, le défunt vit un indipensable dépoussièrage du monde physique et passe donc dans le royaume d'Osiris...
Après avoir cherché sur terre à être un Horus, il va désormais chercher à devenir un Osiris... C'est l'alternance!
Naturellement la préparation terrestre d'un rosicrucien lui permettra de passer le tribunal d'Osiris et d'éviter pour commencer qu'Ammout la dévoreuse ne lui fasse subir un recyclage total... Un Rosicrucien digne de ce nom ne meurt naturellement pas comme tout le monde!
Ensuite donc, il cherche à devenir un Osiris, une graine potentielle qui pourrait donc être appelée à se réincarner quelque part...
Naturellement quelques filtrages permettront d'élaborer certaines qualités particulières de la graine...
Fera-t-elle l'expérience d'une incarnation sans problèmes destinée à faire le point?
Devra-t-elle subir des épreuves redoublées pour assimiler la "loi de compensation" et prendre conscience de l'importance de ses actions?
Sera-t-elle davantage libérée du "karma" personnel pour s'éveiller à l'ordre du monde, au "dharma"?
Autant de prises de consciences à assurer pour fixer le programme des tentations avant de se réincarner...
Comment par exemple planifier son processus d'éveil psychique pour se réincarner comme un Ivrogne digne de ce nom?
En effet, quelle pulsion peut faire de nous un ivrogne? Que dit la science moderne?
Ulrike Heberlein, une chercheuse américaine de l'Université de Berkeley (Californie), déjà réputée internationalement pour ses travaux sur l'addiction aux drogues vient de communiquer un nouveau pan de ses recherches concernant les mouches qui répond à cette question...
Les mouches de laboratoires, sont des drosophiles, un nom qui inspire généralement les Adeptes, puisqu'il vient du grec δρόσος (drosos, la rosée) et φίλος, (philos, ami), des "amies de la rosée" comme le montre la photo d'en haut...
Les travaux de la chercheuse ont d'abord soumis des mouches à un choix entre deux boissons, l'une alcoolisée (en fait méthanolisée à 15%) et l'autre non.
A priori les mouches consommaient des deux sans affinité particulière...
Mais aprés avoir consciencieusement trié des femelles mouches vierges et des femelles mouches fécondées (l'observation de l'empapaoutage de drosophiles est une vieille tradition des laboratoires) et de les avoir soumises à des mâles, il est apparu clairement que les mâles repoussés et frustrés par des femelles déjà comblées se refugiaient dans l'alcool, à l'inverse des mouches mâles satisfaites qui n'éprouvaient pas ce même besoin.
Tout cela débouche sur le rôle fondamental d'une molécule du cerveau des mouches la "neuropeptide F", qui intervient dans le rôle de satisfaction-frustration-compensation et sur laquelle il sera bientôt possible d'agir en attendant de s'attaquer artificiellement à la "neuropeptive Y" équivalente chez les humains...
La photo ci-dessous communiquée par la chercheuse montre les variations du cerveau d'une mouche "mated" (= accouplée) en haut et "rejected" (=rejetée) en bas. On note des zones sombres montrant des différences importantes et on identifie à gauche le rôle des molecules NPF dans ces différences.