Nous voici à la 4ème étape de notre étude sur le "Cercle de Waterhouse", après Ophélie, La Dame de Shalott, et le Cercle Magique... Il faut rappeler que ces étapes ne sont pas des degrés d'évolution comme dans un cheminement initiatique, mais des formes différentes de manifestations d'un état intérieur de frustration.
Cette fois, la Dame de Shalott, dans un éclair de lucidité a jeté un regard par la fenêtre et elle a vu Lancelot. L'envoûtement qui pèse sur elle est rompu, mais sa charge affective qui lie les constructons mentales accumulées est trop importante pour qu'elle sorte sainement de sa situation... Son blocage au niveau du cœur et son manque de lucidité ne peuvent que la mener qu'à sa perte.
Le miroir circulaire éclate. Il renvoyait à la personne la vanité ses propres pensées, ses spéculations, (de speculum = le miroir). Evidemment chez une personne moins enténébrée, le miroir peut permettre au visionnaire d'accéder à l'infini... Mais chez cette personne coupée du monde extérieur, le miroir lui renvoyait seulement sa propre existence. Le miroir se révélait un outil d'enfermement négatif: la femme victorienne, privée d’activité, cherchait dans son miroir la confirmation de sa propre existence.
Enfin, la Dame de Shalott sort de la protection du cercle mosaïque, son tissage la lie à son siège ce qu'elle ne pouvait savoir, étant assise...
(à suivre...)