Si la Rose+Croix allemande est alchimique, la Rose+Croix anglaise magique, la Rose+Croix japonaise thérapeuthique, la Rose+Croix chinoise est la Rose+Croix du bonheur...
Dans un monde malheureux, ce serait donc vers la Chine qu'il conviendrait de porter nos regards!
C'est un conseil à donner aux économistes qui de nos jours, devant leur ordinateur ne savent plus quel écran regarder: le leadership américain est devenu un leurre. On ne dit pas que la planche à billet atteint ses limites, c'est d'un vulgaire... On parle des limites du "quantitative easing", c'est pareil, c'est informatique et ça évite d'imprimer les billets.
Nous savons déjà que le systême bancaire mondial, avec 8 fois plus de monnaie que de richesse sur terre est incurable. Nous savons que les américains ont planifié en 2010 un nouvel effondrement de leur systême immobilier. Nous savons que l'économie chinoise avait déja dépassé l'économie japonaise avant Fukushima. Nous savons que les pays européens comme la Grèce ne rembourseront jamais leur "dette"... et les français probablement non plus, tandis que les chinois accumulent les capitaux américains et européens. Sans être expert, nous savons que l'économie appliquera la loi du plus fort avant ou après l'inévitable prochain big-bang économique, "babota" en chinois...
Nous bronzons sur le pont d'un transatlantique qui connait une voie d'eau.
Tout est fait pour rassurer les passagers, mais quand le niveau de l'eau dans le bateau atteindra un seul critique, le systême bancaire s'effondrera et il faudra davantage apprendre à fonctionner avec le prudent Huan (un Huan, c'est actuellement 10 centimes d'Euro!)...
En Chine, on avoue que l'on a quelques difficultés avec les "droits de l'homme". Les européens pensent immédiatement aux contestataires sur internet ou aux opposants emprisonnés. Mais non, ce n'est pas cela, pour ces contestataires, un simple principe chinois s'applique: "c'est le clou qui dépasse qui prend le premier coup de marteau".
Pour l'économie, il y a un autre principe chinois qui s'applique: "le grand défi n'est pas le manque mais la répartition des richesses."
Ce principe fera peut-être un jour beaucoup de bien aux européens... car l'après "babota" ne pourra que suivre le modèle du plus fort, le modèle chinois. Donc ce qui s'appliquera hors de Chine après le "babota" suivra simplement le modèle interne chinois en s'appliquant lentement à "succéder au passé et frayer le chemin du futur" (un autre principe chinois, assez basique, celui là...).
Bien qu'un chinois au "smig" gagne 1500€ par an, 20 fois moins qu'un américain (30000€), ce n'est pas le problème. Le problème n'est pas non plus le fait que 10% de la population mondiale détienne 83% des richesses ou encore que 1% en détienne 43%...
Avec son petit salaire le chinois smicard est plus heureux que le français qui gagne 10 fois plus. Le chinois se sent même privilégié, il éprouve le "kunzokagaï", une notion difficile à traduire en français autrement que: "le plaisir du travail". Il faut dire que malgré une augmentation générale de 20% des salaires en 2010 en Chine rurale, le chinois smicard en zone industrialisée gagne davantage que le chinois rural qui représente 50% de la population.
Nous y voilà: les droits de l'homme en Chine, ce sont les difficultés résultant de la disparité financière entre les revenus en Chine rurale et en Chine industrialisée sur lesquel le gouvernement chinois porte de gros efforts qui sont naturellement à observer...