30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 13:54

Minerva-Britanna-bistrot.png

 

Si tous les habitués du Bistrot ont certainement entendu déjà parler de la résurgence germanique de la Rose+Croix au 17e siècle, il n'en est pas du tout de même de la résurgence anglaise...

 

Il n'y a naturellement rien d'officiel, car la résurgence anglaise était discrète, mais déjà quelques messages permettent de mettre en évidence les grandes lignes...

 

Une recherche avec le mot "Bacon" sur le moteur de recherche en haut à droite pourrait déjà nous permettre de ressentir que tout gravitait autour de Francis Bacon...

 

La question est donc de savoir quels étaient les objectifs et comment Francis Bacon s'était organisé...

 

Le monde scientifique connait d'une certaine façon la pensée de Francis Bacon qui se retrouve dans le Novum Organum, lequel avait vocation à vulgariser une méthode scientifique rigoureuse d'étude de la nature: la Méthode Expérimentale.

 

Mais, dans la Grande Bretagne de la fin du 16e siècle il était fondamental de structurer la langue anglaise naissante et de généraliser son usage en Angleterre et en Ecosse.

 

Comme cette langue était approximativement parlée, et non écrite, Bacon s'est employé par ses œuvres théâtrales à structurer ce que l'on appellera plus tard la "langue de Shakespeare".

 

 L'action rosicrucienne devait naturellement comporter la mise en place d'enseignements, de travaux, de rituels, et l'organisation d'un cercle extérieur et d'un cercle intérieur.

 

Parlait-on alors réellement de Rose+Croix?

 

A l'évidence non, mais il y avait un certain état d'esprit rosicrucien qui était suggéré par exemple dans un ouvrage qui parût en 1612: la Minerva Britanna...

 

La connection de l'ouvrage avec l'Imperator Francis Bacon est, pour une fois, relativement facile à établir...

 

En effet page 34 (voir photo ci dessus), une mention latine discrète figure: "extraire le mal moribond de la bonne loi" (Ex malus moribus bone leges) est dédiée au Chevalier Francis Bacon et l'on voit un homme avec son chapeau célèbre du Francis Bacon dominer un serpent avec un ouas primitif...

 

Souvenons nous: chez les égyptiens de l'ouas, qui représentant la maîtrise du monde terrestre et le son énergie, devint un sceptre.

 

La "Minerva Britanna" s'inscrit dans la curieuse liste de ces livres d'emblèmes qui servaient aux initiés à retrouver et à laisser circuler la tradition primordiale avec des représentations imagées permettant de transmettre des enseignements à plusieurs niveaux comme le faisaient les hiéroglyphes égyptiens.

 

Certes, la déesse Minerve est romaine, mais elle s'inscrit dans la lignée de Pallas, ou d'Athèna (voire, en Egypte, de Neith, la "grande tisseuse", et de Nout, la "grande génitrice").

 

Par exemple, la légende grecque raconte qu'Athena avait "tué" Pallas accidentellement dans un jeu guerrier mais qu'elle s'était rattrapée en faisant de sa peau une protection et en reprenant son nom, devenant ainsi "Pallas-Athena".

 

Nous comprenons de cette allégorie qu'il s'agit d'une divinité susceptible de prendre une forme locale, populaire et protectrice, garantissant une maîtrise énergétique et dont les attributs comme la lance, le heaume et la quenouille demeurent.

 

Ainsi, la Minerve de Bacon est "britanna" c'est à dire affectée à la Grande Bretagne...

 

La gravure centrale de la page de couverture de la "Minerva Britanna" est particulièrement "inspirante"...

 

mente videbor 

 

Une main invisible sort du rideau de théâtre et écrit "MENTE VIDEBORI", c'est un mélange ni latin, ni anglais dont le sens reste toutefois assez parlant pour les candidats rosicruciens de l'époque.

 

En effet "mente videbori" signifie que l'auteur peut être reconnu par la pensée... Ce qui offre quelques niveaux de compréhension: d'abord que "c'est seulement par la pensée que l'on peut reconnaître et identifier un auteur qui ne laisse aucune trace", ensuite que "les pensées trahissent l'homme", enfin que "c'est seulement psychiquement que l'on peut deviner l'auteur. 

 

Il y a une autre formule à reconstituer, elle est typiquement rosicrucienne: "Vivitur ingenio cetera mortis erunt" (Vitaliser ce qui est noble et arracher tout ce qui est mortel...).

 

Derrière cette Minerva Britanna, nous ressentons bien qu'il n'y a pas seulement Bacon, mais toute une dynamique en action.

 

Le cercle extérieur a connaissance de cette "Minerva" et constitue une société assez secrète: "The Invisibles Knights of the Helmet", les Invisibles Chevaliers du Heaume.

 

Le heaume d'invisibilité est bien sûr celui de la déesse Minerve, mais c'est aussi le chapeau caractéristique que porte Francis Bacon et tous ceux qui se reconnaissent dans le service de la Minerva Britanna.

 

Parmi les activités, que nous pouvons encore observer de nos jours, certaines furent au service de la religion profane et nous trouvons une nouvelle traduction de la Bible en langue anglaise, achevée en 1610, et sur laquelle Francis Bacon plancha pour rétablir certains éléments symboliques détournés au cours des âges.

 

C'est la fameuse Bible du "King James" (Jacques VI d'Ecosse qui deviendra Jacques Ier d'Angleterre à la mort de Elisabeth I, la "reine vierge" et la mère cachée de Francis Bacon...).

 

Naturellement cette nouvelle version de la Bible connut un grand succès car elle se présentait sous une forme poétique inspirante, mais elle se heurta naturellement à des adversaires qui la rejetèrent ou la conservèrent pour en récupérer la poésie en supprimant ce qu'ils considéraient comme des ajouts parasites... 
 

Ainsi, il existe donc de nos jours 5 ou 6 formes de cette Bible et il n'est pas si facile que ça d'accéder à la source originale de 1611.

 

Cette Bible laissait apparaître certains éléments qui devinrent rapidement des signes de reconnaissance objectivement plus faciles à apprécier par les groupes constituant le cercle extérieur que les "mente videbori", vus ci-dessus, qui s'adressaient naturellement aux membres du cercle intérieur, seuls capables de faire confiance à leur intuition et qui cherchaient l'union intérieure avec la Rose+Croix...

 

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commentaires

F
<br /> Merci Gilles pour ces précisions instructives dignes d'un zelator! <br /> Les rosicruciens accordent le titre de "zelator" à ceux qui ont acquis le zèle du chercheur... Cela caractérise celui qui approfondit les sujets non pas pour se montrer ou pour obtenir une<br /> quelconque reconnaissance, mais celui qui est seulement mu par la sincérité intérieure poussant à aller au fond des choses afin de ne pas se laisser inféoder par l'ignorance et ses suppots!<br />   <br />
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A
<br /> La forme videbor est le futur passif du verbe video à la première personne du<br /> singulier et signifie donc littéralement “je serai vu”.<br /> <br /> <br /> http://www.dicolatin.com/FR/LAK/0/VIDEBOR/index.htm<br /> <br /> <br /> À partir de cette forme verbale, il semble que l'adjectif videboris ait été créé d'où<br /> l'ablatif videbori qui va avec l'ablatif mente, cet ablatif exprimant une qualité, exemple officiel de la grammaire latine : puer egregia indole, un enfant d'un excellent<br /> naturel.<br /> <br /> <br /> L'adage exprime la qualité (ablatif) de celui (première personne) qui est visible (passif<br /> de video) dans le temps (futur) par l'esprit (mente).<br /> <br /> <br /> Vivitur ingenio cetera mortis erunt, on vit par le talent, le reste appartiendra à la<br /> mort.<br /> <br /> <br /> Vivitur est ce qu'on appelle un passif impersonnel, littéralement “il est vécu” donc ”on<br /> vit”. Dans l'autre partie de la phrase, cetera (également orthographié caetera) est un neutre pluriel, c'est le sujet de la phrase : les autres choses. On utilise une syntaxe du type<br /> esse+génitif pour exprimer l'appartenance, littéralement, “les autres choses seront de la mort” donc “appartiendront à la mort”.<br /> <br /> <br /> Valete omnes et vis sit vobiscum<br /> AegidiusREX<br />
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F
<br /> <br /> Bienvenue Frater Thomas et merci pour cette première intervention et ces éléments intéressants.<br /> <br /> <br /> C'est naturellement difficile pour les français actuels de se faire une opinion indépendante. Les écrits actuels passent souvent à côté de l'essentiel et ceux du 16ème siècle comportent des<br /> éléments traditionnels en anglais et de latin qu'il faut déjà ressentir un peu avant de chercher à les interpréter... <br /> <br /> <br /> Mais il y a parfois de bonnes surprises, comme un nouveau visage qui surgit aujourd'hui!<br /> <br /> <br /> Bien fraternellement <br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Bonsoir,<br /> <br /> <br /> Ce site ( http://www.shakespeare-oxford.com/?p=61) fait reference a ce livre et a la phrase de couverture en y associant Edward De Vere , 17ieme comte d Oxford comme etant Shake Speare. Reste<br /> bien sur aussi l hypothese de Bacon. (http://en.wikipedia.org/wiki/Shakespeare_Authorship_Question ).<br /> <br /> <br /> On peut trouver le livre ici (http://f01.middlebury.edu/FS010A/students/).<br /> <br /> <br /> Fraternellement,<br /> <br /> <br /> Thomas<br /> <br /> <br /> PS : Sympa votre site.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Une remarque comme ça... Tout n'est pas dans le rideau: suffit pas de se cacher derrière pour éviter de dire des conneries!  <br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Cette impersonnalité rosicrucienne me fait songer à Pythagore qui faisait ses cours derrière un rideau. Ses élèves ne le connaissaient pas avant quelques années d'études!<br /> <br /> <br /> <br />
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Les Trésors De La Cave...

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Hymne Rosicrucien 1916

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Le Carrousel des Livres

Image 1
Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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