Une formule rosicrucienne affirme que "le message est plus important que le messager".
L'incognito des rosicruciens qui se cachent derrière l'impersonnalité est il destiné à être découvert?
Par exemple, l'auteur du Minerva Britanna se cache derrière le pseudonyme de Henry Peacham.
Ce titre de "Mr. of Artes." cache pour les rosicruciens un "maître de l'art".
D'ailleurs "artful" en anglais se traduit de nos jours par "rusé".
Et même "Peacham" est proche de "peachy" (=génial) et rappelle une vieille expression anglaise: "everything in life is just peachy" (chaque chose dans la vie est simplement géniale).
Il convient donc d'approcher ce type d'ouvrages avec un esprit ouvert et le désir profond de travailler sur soi pour trouver sa place dans la fraternité invisible.
D'ailleurs est-ce "Minerva Britanna" ou "Minerv A Britanna" qui suggère que "Minerv", issue de la tête de Jupiter est "bretonne" ou "britannique"?
Toujours est-il qu'en "passant entre les piliers", nous entrons dans le théâtre des opérations et pourrions découvrir le visage caché...
C'est d'ailleurs le cas... on peut découvrir dans le paysage un profil humain avec des lèvres pincées comme dubitatives ou faisant une moue désabusée...
Ce visage caché attend depuis des siècles silencieusement les rosicruciens!
C'est probablement Francis Bacon.
N'est-ce pas "peachy"?
Et nous devinons sur la couverture une inscription mystérieuse: "Ut alliis me consumo".