Ce tronçon supérieur d'une Eve tendant la pomme, peinte par Cranach l'Aîné en 1528, évoque la tentation du "Péché Originel", concept généralement teinté de culpabilité et récupéré par les approches religieuses.
Il est certainement bon que le Bistrot revienne parfois aux fondamentaux des Enseignements éternels transmis par les Rosicruciens.
Lorsque nous étions enfants nous écoutions ce que nous appelons l'intuition...
Il ne nous venait pas à l'esprit de nous questionner sur ce que cette intuition nous dictait et les diverses impressions, qui, par elle, nous surgissaient de la Divine Conscience...
Pendant nos années de classe, il nous fut enseigné que nous ne devions nous fier qu'aux impressions que nous recevions de nos cinq facultés objectives.
C'est ainsi que nous avons tendance à ne reconnaître que la conscience perceptive dont le siège est le cerveau...
A toutes les étapes de notre vie et graduellement, nous avons perdu l'habitude de prêter l'oreille à cette petite voix silencieuse qui nous venait du dedans.
En refusant d'accepter les impressions psychiques, nous nous sommes égaré dans un état matériel, n'ayant plus pour guide que nos facultés mentales...
C'est ainsi que nous avons commis le premier péché contre nous-mêmes, en refusant de reconnaître l'une des deux formes de conscience qui nous avaient été accordées au moment de notre naissance.
De la part de l'homme, le "péché originel" est simplement le refus de reconnaître et d'écouter la Divine Conscience de son Âme.