Ce sont habituellement les matérialistes qui s'opposent aux mystiques en les qualifiant de "rêveurs"...
Il est vrai que les matérialistes constituent la majorité des humains et leur majorité a tendance à imposer en force ses idées.
Ce principe curieux qui porte le nom de "démocratie", le "pouvoir du peuple" s'applique en ne cherchant pas à être le plus possible dans la vérité, mais à constituer une majorité...
Et pour la majorité, la recherche pratique des Mystères de la Vie est une pathologie et il convient donc pour ceux qui ne pensent pas ainsi de rester prudent et discrets!
Evidemment pour ceux qui, comme les Rosicruciens, ont entrepris une expérimentation de leurs ressentis psychiques, ce sont, à l'inverse, les matérialistes qui souffrent d'une pathologie de refoulement du monde subtil qui les fait par exemple nommer "vie" ce qui n'est pour les mystiques que des "manifestations visibles de la vie".
Divers messages du Bistrot, comme par exemple "laisser chacun faire sa soupe" ou "les 5 erreurs qui font l'égo" ont parfois aidé les Buveuses et les Buveurs à mettre en évidence le terrible conditionnement de la vie terrestre qui conduit les scientifiques modernes eux-mêmes à "bricoler", par des équations savantes, la présentation des propriétés de l'énergie et des vibrations afin de s'adapter à la pensée erronée du monde, à qui il convient, pour être crédible, de parler officiellement de "particules", de "matière noire", de "trous noirs"...
Pas besoin d'être un grand prophète pour affirmer qu'un jour tout cela changera, mais que ce jour n'est pas encore arrivé!
Mais la pathologie matérialiste n'est pas l'exclusivité de notre civilisation et l'inspirante Égypte peut à nouveau nous parler...
L'intéressant symbole en tête du message est "Djiou".
Il n'est pas besoin d'être un grand égyptologue pour y voir une sorte de monticule que nous sommes invités à franchir par la voie droite qui passe au milieu.
Lorsqu'un égyptien veut parler d'une montagne en tant qu'amoncellement pierreux, il ajoute à "Djiou" le déterminatif rectangulaire de la pierre.
Nous lisons donc "Djiou" et nous comprenons qu'il s'agit concrètement d'une montagne, ou d'une colline, bref, d'un obstacle pierreux.
Comment les égyptiens représentaient-ils l'idée abstraite qu'est "le mal"?
C'est justement le symbole suivant...
Nous lisons naturellement "Djiou" et nous repérons, dans ce curieux déterminatif, le serpent Apophis (Apep en égyptien) éliminé systématiquement par un couteau, porté, dans l'imaginaire égyptien par le chat "Miou", le chasseur de miasmes...
Le symbole représente donc bien le mal qui doit être éliminé.
Parfois l'élimination du mal est encore plus précise...
Nous comprenons que le mal ne doit être éliminé que chaque fois qu'il se dresse...
Et nous lisons évidemment encore "Djiou".
Mais le mal peut se présenter dans la vie courante d'une manière moins abstraite...
Nous reconnaissons le déterminatif du fameux petit oiseau maléfique souvent lié à Isfet...
Il s'agit donc de ce qui est mal: mauvais, méchant, malveillant, injuste, pernicieux...
"Pernicieux", c'est ce qui est mauvais et qui peut nuire, "mettre en ruine"; c'est d'ailleurs le sens du mot latin "pernicie" = ruine, une ruine n'étant jamais qu'un tas de pierres...
Le raccourci est facile: nous reconnaissons la pathologie du matérialiste insensible au cœur de pierre!