Le récent message du Bistrot sur la Source du Manuscrit de Nodin mettait en évidence un point précis de la "Confessio de Spencer Lewis" révélant l'origine akashique des Archives de l'Ordre.
Ce point, qui sera naturellement toujours controversé par ceux qui ne peuvent intégrer l'idée que la Connaissance puisse être accessible psychiquement, suscite parmi les Buveuses et les Buveurs des interrogations au sujet du fonctionnement des transmissions rosicruciennes.
En effet, était-ce, par exemple, la première fois qu'une résurgence rosicrucienne bénéficiait d'une transmission psychique de cette nature?
Ne serait-il pas logique qu'un processus identique de transmission se retrouve dans le fonctionnement de toutes les résurgences rosicruciennes authentiques?
Il convenait de répondre à ce questionnement légitime et le message d'aujourd'hui suggère précisément un éclairage inédit concernant la "transmission de Rosenkreutz dans le monde chrétien" telle qu'elle nous était transmise par la Fama Fraternitatis de 1614.
En effet la "Fama" décrit symboliquement le Corps de Rosenkreutz "sans la moindre décomposition", tenant dans sa main "le Liber T" dont "les caractères étaient en or", et "ce document ne devait pas être divulgué trop facilement".
Et bien le moment semble venu pour que le Bistrot révèle simplement que ce "Liber T" est le "Livre du Temps", le "Liber Temporis" ("temporis" est le génitif de "tempus", le temps), qui est naturellement la manière latine d'exprimer les Mémoires Akashiques, que le "Père Rosenkreutz", terme qui couvre à la fois le "corpus" de la Rose+Croix et l'Imperator symbolique qui la révèle au monde, doit être en mesure de consulter afin de pouvoir, si nécessaire, faire ressortir au grand jour certains aspects oubliés de l'Histoire.
Ces "mémoires" sont toujours intactes ("sans la moindre décomposition"), il est impossible de les modifier ("leurs caractères sont en or"), et il convient souvent de rester discret sur l'origine akashique de certaines informations ("le document ne doit pas être divulgué trop facilement").
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Une version française du texte de la Fama précise:
"En déplaçant l’autel on découvrit une grosse plaque de cuivre jaune qui, après avoir été soulevée, laissa apercevoir le corps glorieux et intact de C.R.C., sans la moindre décomposition, avec tous les ornements et attributs de l’Ordre, tenant dans sa main un petit livre de parchemin intitulé T, dont les caractères étaient en or. Ce document, le plus sérieux après la Bible, ne devait pas être divulgué trop facilement."