13 juin 2011
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Une jeune femme nommée Kisagautami vint voir le Bouddha. Elle était dans la douleur, elle portait son enfant mort et voulait lui rendre vie.
Le Bouddha lui proposa la recette d'une potion comportant une simple graine de moutarde. Mais cette graine devait être obtenue dans une maison qui n'avait jamais connu la mort.
Kisagautami, portant toujours son enfant mort alla de maison en maison et finit par s'apercevoir qu'il n'existe pas de maison qui n'ait pas connu la mort d'un parent, d'un enfant, d'un époux, d'un serviteur...
Et c'est après avoir enterré son enfant qu'elle revient vers le Bouddha.
Les rosicruciens remarqueront que le nom de Kisagautami exprime une forme jeune et féminine de Gautama, le Bouddha. Une jeune pousse porte le nom de "kisalaya" en sanskrit. Le grain de moutarde noir "rajika" représente aussi la plus petite unité de poids indienne. Elle ne trouve pas sa place dans "les maisons", une métaphore pour les véhicules psychiques? Le bouddha pourrait alors s'interprèter comme symbole de l'âme divine ou par la source vivante de notre Être.
(voir "Comment gérer les morts?" dont les discussions ont suggéré cet article)