Ce tableau de Nicolas Roerich de 1933 évoque le Chemin de Shamballah.
Shamballah (Bde-bioung en tibétain) est la légende himalayenne du pays élevé ou vivent les Maîtres.
Les Maîtres devraient-ils fuir le monde pour trouver la paix?
Certains vont jusqu'à affirmer que les atlantes après la disparition de leur continent n'ont trouvé un endroit tranquille que sur la plus grande montagne de la terre...
D'autres imaginent évidemment une allégorie.
Ce pourrait être la recherche alchimique de l'Art, qui commence "en un lieu élevé où la nature cesse d'agir"...
Mais les tibétains complètent habituellement leur légende en précisant: "c'est aussi le nom d'un endroit au centre de la tête".
"Shamballah" est en fait un mot sanskrit qui se traduit par "le lieu du bonheur paisible".
Les buveurs et les buveuses pensent évidemment à une idée de maîtrise du mental et de hautes vibrations...
Ce "lieu du bonheur paisible" apparaîtrait alors plutôt comme un état de conscience: la "conscience cosmique", cette conscience céleste où se recueillent les fameux petits pots de Nou!