7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 12:08

observatoire-jolimont.jpg

 

Dans notre quête de l'or de Toulouse, il peut être utile, afin d'avancer sur la Piste de l'Observatoire, de se pencher un peu sur l'histoire...

 

Nous en étions au décès en 1782 de ce Garipuy, qui était à la fin de sa vie un notable toulousain, un Capitoul...

 

En raison de son observatoire, sa maison fut achetée par les Etats du Languedoc.

 

Et l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse gèra l'édifice pendant la période révolutionnaire et même pendant 25 ans jusqu'à un certain jour de 1808.

 

Du 24 au 28 juillet 1808, Napoléon et Joséphine, de retour d'Espagne, effectuèrent une visite à Toulouse...

 

Le maire, Raymond de Bellegarde, nommé auparavant par Napoléon, accueillit le couple avec un arc de triomphe égyptien...

 

L'histoire se souvient du spectacle d'une joute nautique réalisée en leur honneur, qui déboucha sur le commentaire de l'Empereur: "c'est beau, mais c'est bas..."

 

Le maire offrit à l'Empereur un trésor de Toulouse: l'Evangéliaire de Charlemagne, ce que les toulousains lui reprochèrent longtemps, et 3 ans plus tard, en 1811, le maire, devenu royaliste, démissionnera de son poste.

 

Mais de nombreuses décisions avaient été prises lors du passage de Napoléon et en particulier la charge de l'Observatoire était revenue à la Ville de Toulouse.

 

Jusqu'à la chute de Napoléon en 1815, la ville vécut une période assez violente et assez trouble, mais évita la guerre dans ses murs, puisque l'armée de Soult évacua Toulouse et préserva ses effectifs avant que l'armée de Wellington ne soit accueillie en triomphatrice par la population. 

 

frederic-petit.jpgNous retrouvons en 1841 l'observatoire de Garipuy, dans la rue des Fleurs, géré par un nommé Frédéric Petit (à droite) qui exerce en permanence des pressions sur le Conseil Municipal pour obtenir le transfert de l'observatoire en un lieu plus tranquille sans les vibrations des voitures et la proximité de personnes qui peuvent perturber le travail.

 


observatoire-petit-copie-1.jpgMais l'incapacité de l'observatoire de la rue des Fleurs à accueillir du nouveau matériel fourni sous l'influence de François Arago de l'Observatoire de Paris, conduit au 
transfert des installations en périphérie toulousaine en un lieu élevé, nommé depuis la guerre "le coteau des redoutes" qui s'étendait sur "la colline de Jolimont" elle-même appartenant au "Plateau du Calvinet" (voir la notice ci-contre datant de 1843 et le dossier sur l'archipel des coupoles).

 

Le passage de la "rue des Fleurs" à Jolimont sur un nouveau site à 50m au dessus des brumes de la Garonne permettra la construction d'un véritable domaine scientifique qui n'aurait plus à "redouter les visites quotidiennes de nuées de désœuvrés qui abondent dans les villes populeuses".

 

Au passage, assez curieusement, les arguments suivants inspirés par Arago peuvent appuyer la démarche de l'astronome comme celle d'un mystique cherchant un site pour construire un temple:

 

Un observatoire ne doit pas "être assimilé à un musée, à une galerie de tableaux", (...) "l'astronome, entouré du public, ne peut se livrer à aucune observation utile" (...) "tels des anachorètes, ils souhaitent travailler à l’écart de la vie urbaine." (...) "L’orientation géographique du lieu est également importante." (...) "et le monument ne doit pas être établi sur le penchant d’une colline, mais à son sommet"...

 

C'est d'ailleurs amusant de relever d'une manière générale la belle inspiration d'Arago et de penser que l'expérience d'Arago de mesurer la vitesse de la lumière, démontrait déjà en 1810 ce qu'Einstein nomma plus tard la "relativité"..., mais ce n'est pas du tout le sujet de ce message...

 

Revenons au projet du site de Jolimont qui fut confié à l'architecte Urbain Vitry, lequel parvint à donner au projet scientifique une influence néo-classique.

 

La photo, tout en haut, représente la façade de l'Observatoire de Jolimont et la gravure ci-dessous est une curieuse représentation officielle du site qui contient d'intéressantes anomalies que ne manqueront pas de relever les buveurs et les buveuses... (Nous y reviendrons!).

 

observatoire-dessin-rose.jpg

 

Et voici enfin une vue d'ensemble du site de Jolimont, tirée d'une carte-postale datant de l'époque du passage toulousain de Spencer Lewis.

 

site-jolimont-carte-postale.jpg 

---

Voir les explications ici: "anomalies d'une gravure toulousaine".

Partager cet article
Repost0

commentaires

Une Monographie Rosicrucienne du Premier Degré Néophyte

Un livre rare, profond et subtil, qui parvient à dévoiler les charmes d’une herméneutique proprement rosicrucienne : par des touches délicates et précises, l’auteur nous guide sur ce chemin d’avant tout chemin que constitue la mise en mouvement de l’âme et du corps. Merci pour ce nouvel ouvrage qui trouvera naturellement sa place dans toute bibliothèque ésotérique digne de ce nom. Stephane M.

 

Pour en savoir davantage sur le contenu, voir les têtes des chapitres, pour s'exprimer, pour questionner, ou pour voir les derniers commentaires, voici un lien cliquable. Pour se procurer le livre, c'est ici.

 

C'est à la demande des Habitués que les livres du Bistrot sont des petits opuscules qui rassemblent, adaptent et développent des sujets épars qui ont déjà fait l'objet de milliers de messages accessibles gratuitement ci-dessous dans Les Trésors de la Cave.

 

Traditionnellement, il est toujours utile de déclarer que jamais un auteur ou un écrit ne pourra, même s'il a reçu toutes les validations imaginables, détenir ou exprimer l'intégralité de l'Enseignement immatériel de la Rose+Croix.

 

Le vrai pouvoir d'un livre est de susciter chez le lecteur l'envie d'aller au delà de ce qu'il contient.

Les Trésors De La Cave...

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

promotion et affiliation

Les Livres du Bistrot

Ces livres rassemblent, adaptent et complètent des Messages du Bistrot.

Initiation à la Géomancie Cosmique: une technique de consultation des Maîtres Cosmiques.

Une Histoire au Coin du Feu: Comment Lewis racontait la Rose+Croix.

Un Rosicrucien nommé Lebrun: l'Histoire de ce français devenu Grand Maître des USA.

La Transmission Rose+Croix du Cénacle de Tübingen: la Résurgence germanique du 17e siècle.

Les Chevaliers de l'Aigle Noir Rose+Croix: 3 rituels antérieurs à la récupération christianisante,

Une Monographie Rosicrucienne du 1er Degré du Temple: un degré revisité par le Bistrotier,

Le jeune Couple du Reiki: le Reiki est affirmé comme une forme de la R+C japonaise...

Le Village du Diable: après l'initiation de Toulouse, HSLewis entre Montpellier et Millau...

Le Mystérieux Coffret Brun: les questions éternelles concernant la Rose+Croix

Marie Louise Clemens, une enquête sur un maître caché: le Hiérophante d'Harvey Spencer Lewis (retiré provisoirement de la diffusion)

Le Père Gautier, l'identification d'un jésuite, Imperator méconnu de la Rose+Croix

Arnaud de France et la Rose+Croix: l'origine de l'Ordre au temps de Charlemagne 

Une Monographie Rosicrucienne du 2e Degré du Temple: un degré revisité par le Bistrotier

L'Égypte des Rosicruciens: pour comprendre la transmission héliopolitaine de la Rose+Croix

Mando: la mystérieuse demande osirienne pour devenir Rosicrucien!

Louis-Claude de Saint Martin au Bistrot de la Rose+Croix: comment devenir un Intime de Saint-Martin!

Une Quête Mystique: le Bistrotier confie les expériences qui ont jalonné son chemin

Enseigner la Rose+Croix: progresser et guider autrui.

Une Monographie Rosicrucienne du 1e Degré Néophyte:  un degré revisité par le Bistrotier

Une Monographie Rosicrucienne du 2e Degré Néophyte:  un degré revisité par le Bistrotier


 

(Cliquer pour commander)

Le Bistrot sur X et sur Facebook

Le Bistrot sur X
Le Bistrot sur Facebook 
Le Bistrotier sur Facebook

Le Bistrot de la Rose+Croix est un site indépendant unique. 
Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...