Cette œuvre de Spencer Lewis qui illustrait la couverture du Rosicrucian Digest d'Octobre 1935 a naturellement vocation à exprimer le cheminement rosicrucien.
La scène se passe dans le monde invisible...
Nous notons à gauche en contre-bas les deux bateaux à voiles latines qui émergent à peine de la mer qui exprime évidemment le monde astral.
Y aurait-il des bateaux rosicrucien?
Nous voyons des cheminants suivre une petite route pierreuse qui semble très bien structurée...
Notons le couple qui semble se diriger droit vers un portail de temple qui leur semble lumineux alors que nous devinons que le chemin réel qu'il conviendra d'emprunter monte sur la droite et le même type de processus se reproduit un peu plus haut...
Quelle place cette représentation symbolique laisse t-elle aux affirmations de pseudo-rosicruciens modernes qui affirment sans rire: "les maîtres de la rose+croix constituent un egregore"...
Les véritables Maîtres ne prendraient-ils pas plutôt à leur compte la formulation paradoxale de Groucho Marx:
-"Je ne supporterais pas de faire partie d’un club qui m’accepterait comme membre."
Cela ne mérite pas de boire à sa santé?