Le terme de dilettante est un mot italien qui définit "celui qui se délecte", c'est un jouisseur et naturellement il lui sera reproché le manque d'engagement et la superficialité de sa démarche.
Au pluriel l'italien "dilettante" devient "dilettanti".
Dans tous les domaines il existe une majorité d'amateurs qui sont parfois des passionnés et qui se considérent, ou sont souvent considérés, comme des autorités du domaine en question, mais dont l'investissement personnel demeure superficiel: il n'y a pas assez de cœur...
C'est un domaine ésotérique, difficile à aborder, car le chercheur ne sait pas toujours, par expérience vécue, que son cœur a besoin de se libérer de charges psychiques ou de liens divers pour éveiller son intégrité et sa puissance.
Soumis à ces charges psychiques qui, le croit-il, font partie intégrante de sa personnalité, le chercheur se croit un modèle de sincérité... et il subit naturellement la tentation de suivre les conseils superficiels "d'autorités" qui n'ont pas passé ce stade et n'ont jamais remis en question leur pseudo sincérité et se sont donc condamnées à n'avancer qu'à petite vitesse pendant des dizaines d'années: les "dilettanti"...
Il serait possible de mettre en évidence ce comportement de "dilettanti" dans une multitude de domaines comme la poésie, la peinture, la musique et, bien sûr, le rosicrucianisme...
Un adage rosicrucien précise qu'il convient de "montrer la porte mais qu'il ne faut pas chercher à amener la porte".
De la même manière, il n'est possible que de stigmatiser discrètement le comportement majoritaire des "dilettanti" et simplement de souhaiter de tout cœur aux buveurs ainsi qu'à toutes et tous d'éveiller la voie de la ferveur.
A l'inverse de l'illustration ci-dessus, œuvre d'un artiste inconnu, nous sommes rarement avertis des dangers du dilettantisme rosicrucien!