Les étudiants du rosicrucianisme lewissien ont tous planché sur cette formulation:
"Un arbre tombe dans la forêt, il n'y a personne pour l'entendre, est-ce que cela fait du bruit?"
Naturellement il convient de faire la différence entre un son (une vibration) et un bruit (ce qui se produit lorsqu'une conscience capte un son).
C'est naturellement un beau sujet d'étude et de discussions passionnées...
Peut-on en effet concevoir qu'un arbre tombe sans bruit ou qu'aucune conscience ne peuple une forêt?
Et pour beaucoup d'étudiants, qui sont passés à côté de l'idée que c'est leur conscience qui reconstitue le monde à partir des vibrations captées par leurs sens, c'est l'occasion de réviser ce vieux sujet fondamental...
Naturellement certaines mauvaises langues ne manquent pas d'affirmer que Lewis, vivant à New-York, se faisait une bien curieuse idée d'une forêt pour imaginer celle-ci dépourvue de nombreuses consciences capables d'entendre un arbre tomber...
Mais derrière ces questionnements se trouve évoqué le sujet fascinant de la transmission de l'enseignement rosicrucien...
En effet, le propre de l'enseignement rosicrucien est d'intéresser le chercheur à certains sujets afin que sa conscience s'éveille et il n'est pas nécessaire que chacun soit conscient, au fur et à mesure, de tout ce qui lui est transmis.
La Loi Cosmique accomplit tranquillement son œuvre en chacun et le moment venu, l'étudiant avancé retrouve, dans les problématiques qu'il vit, les éléments que sa formation invisible, inspirée par les Grands-Maîtres, a apporté en lui.
Tout ceci étant entendu, il est plaisant de penser que par delà les siècles et les incarnations, Spencer Lewis répondait à Virgile...
En effet Virgile avait exprimé:
"Non canimus surdis; respondent omnia silvæ"
("Nous ne chantons pas pour des sourds, (même) les bois répètent tout (en écho).")
Naturellement la formulation de Virgile est directe et l'on peut passer à côté de son enseignement.
Lewis avec son arbre tombant dans la forêt fait davantage d'impact!