Rien que le nom est déja une énigme...
Doit-on dire un médailliste ou une médailliste?
Un vieux dictionnaire affirme: substantif masculin, désigne celui qui connait les médailles, les aime et contribue à les faire connaître.
Le même dictionnaire affirme que le "l" se prononçait autrefois comme le "l" de large et pas comme le "ll" de famille (donc méda-liste...).
Les rosicruciens découvrent l'existence de cet officier de shekinah dans les rituels initiatiques, il leur reste à comprendre sa fonction...
S'il est un domaine ignoré ou oublié des contemporains, c'est bien la gravure des médailles...
Cette gravure revient à figer les choses importantes, c'est chez les égyptiens le rôle de la déesse Sechat, la parèdre (l'aspect féminin) du dieu Toth.
Nous lisons de gauche à droite et de haut en bas des caractères que nous connaissons: "S","SH","A","T".
Les deux suivants précisent son symbole et le fait qu'il s'agit d'une déesse.
Le symbole mérite d'être approfondi par des méditations...
Ne voyons nous pas une "baguette ouadjique"? Les feuilles à 7 branches caractéristiques du chanvre... dont une certaine variété permet de s'envoyer en l'air, comme l'indique l'arc au dessus... qui véhicule aussi une idée de dépassement de soi.
C'est donc la déesse de l'écriture, des scribes et des écoliers, c'est la maîtresse de la maison des livres, la gardienne des annales, et du destin puisqu'elle connait la durée de la vie terrestre...
Ramenée à notre quotidien, elle nous responsabilise en donnant à nos actes du quotidien une importance que nous ne soupçonnons pas forcément...
C'est elle qui aidera pharaon à construire son temple dans le bon axe et en plaçant correctement la première pierre.
Et pour les mystiques qui penseront naturellement qu'elle note tout, y compris le karma à venir, il est bon de rappeler cette vieille maxime de Ptahotep, qui a presque 5000 ans:
"Ce que nous faisons sur terre, la bouche des hommes le grave à jamais."