Auguste Strinberg 1849-1912, écrivain, dramaturge, et peintre suédois, était aussi chimiste et alchimiste.
Voici un extrait d'un de ses courriers du 16 avril 1896 à François Jollivet-Castelot.
"Vous vous rappelez peut-être de mon idée sur le rôle du sulfate de fer qui précipite les sels d'or.
L'expérience.
Je trempe une bande de papier dans du sulfate de fer aqueux. Puis je la tiens au-dessus du flacon d'ammoniaque ouvert, une minute au plus. Après je laisse la bande sécher dans la fumée d'un cigare pendant 5 à 10 minutes. C'est tout.
Le cigare dessèche et libère l'ammoniaque. Il empêche l'oxyde de fer hydraté de retourner à l'état de fer.
Je vous prie de répéter mon expérience et de me dire si le métal jaune vous paraît contenir de l'or, microscopique, c'est vrai, mais l'or du Transvaal l'est aussi.
J'ai développé cette expérience, mais je ne veux pas embrouiller la chose."