La démarche rosicrucienne tend à exclure les croyances...
Lorsque le rosicrucien n'a pas encore le développement psychique qui lui permet de s'affranchir des croyances, il est tenté par un socle de croyances communes à plusieurs chercheurs.
Ce socle constitue un "égrégore", une sorte d'agrégat d'énergie et de charges psychiques.
Avec l'intégration à l'égrégore, le chercheur risque de n'être plus guidé par sa sincérité mais par l'attraction magnétique de l'égrégore.
Cette attraction est d'autant plus forte que parfois, des rituels magiques ont contribué à lier la personne à l'égrégore.
Nous voyons ce type de liens magiques dans les rituels initiatiques des sectes ou des religions: "baptême", "prise de refuge", etc.
Ce type de rituels, généralement dérivés d'intentions lumineuses, mais devenus des outils pour établir des liens pathogènes, ne sont pas anodins et laisseront toujours quelques cicatrices psychiques qui marqueront encore la personnalité, le jour où la personne sera parvenue, avec l'aide toujours disponible, de la hiérarchie de la lumière à s'affranchir de l'égrégore et à couper les liens pathogènes.
L'adhésion à l'égrégore peut devenir le début d'une dérive sectaire.
Il y a une certaine perte de sincérité et un piège nouveau guette le chercheur qui s'engage loyalement dans l'égrégore: en effet, celui-ci demande un jour à être davantage "nourri"...
Ressentant le besoin d'alimenter l'égrégore, le chercheur oublie sa sincérité du début déja pervertie par les croyances liées à l'egregore et commence à recruter autour de lui...
Un palier supplémentaire dans la dépravation est atteint lorsque le "prosélyte" (ce n'est plus vraiment un chercheur de lumière!) est prêt à manipuler autrui pour l'intégrer à son egregore...