Voici la "double contrainte", illustrée par Gosciny et Uderzo dans "Astérix en Corse".
Les méfaits des injonctions paradoxales qui ne laissent pas de bonne solution à l'interlocuteur font l'objet d'études en psychologie moderne sous l'influence de Gregory Bateson (1904-1980) car il est constaté leurs méfaits à la source des névroses, des psychoses, voire des maladies de cœur...
De tous temps les manipulateurs n'ont pas manqué consciement ou inconsciemment d'utiliser la double contrainte, pour culpabiliser et inféoder, en obligeant ceux qui les entourent à prendre sur eux des charges psychiques que le Bistrot représentait dans le précédent message ("Revêt ton Cœur de Charité") comme un pot de fleur sur le cœur...
Mais de tous temps, les mystiques, dans leurs périodes de déconditionnement, ont cherché à libérer leur psychisme de ces redoutables perversions en cherchant à différencier avec sagesse les choses qu'ils changeront courageusement, des choses qu'ils convient de ne pas changer et de tolérer dans la sérénité sans prendre sur soi la moindre culpabilité.