C'est naturellement troublant d'imaginer, comme le Bistrot le suggérait, que le Graal puisse correspondre à ces curieuses "arêtes de poisson" lyonnaises (voir les messages précédents sur le sujet).
Durant les deux derniers millénaires, le christianisme dominant a toujours récupéré directement ou plus discrètement les efforts des mystiques au service de la Lumière et naturellement de nos jours le message du Graal apparaît généralement comme la coupe de la "çène" qui aurait été utilisée pour récupérer le "sang-real" du Christ par l'initié Joseph d'Arimatie.
Mais il est possible de suggérer que le mot "graal" est un mot gallo-romain issu du latin "gradalis" qui est un plat creux, une écuelle destinée à apporter de la nourriture à table.
Naturellement, chacun se sert dans ce "graal" dans la mesure de ses besoins alimentaires...
L'analogie avec les besoins en "Force Vitale" est séduisante, d'autant qu'il y a dans le mot "gradalis" un sens supplémentaire qui devait plaire aux Habitués du Bistrot...
En effet "gradalis" est aussi un adjectif qui caractérise celui qui avance posément, pas à pas, degrés par degrés, graduellement...
Il s'ajoute donc l'idée de graduation, de grades...
N'est-ce pas impressionnant de constater que cela colle assez bien avec la structure des fameuses "arêtes de poisson" qui pourraient constituer une tentative de représentation des enseignements rosicruciens traditionnels et éternels...
La Rose+Croix n'était-elle pas au cœur du Temple?
Y aurait-il donc 9 arêtes finales correspondant au cycle des 9 degrés du Temple et 7 arêtes inférieures correspondant à une présentation particulière des degrés néophytes?
Ces 7 arêtes distribuées sous la forme de 2+2+3 ne se retrouvent-elles pas régulièrement chez les Templiers avec un symbole bien connu composé d'un appui de 2 fois 2 pattes et surélevé par 3 têtes comme le montre la représentation ci-dessus?