Comme nous l'avons vu, vers 1800, notre civilisation découvrait la pile et l'électrolyse, 20 ans plus tard la galvanoplastie apparaissait, puis 80 ans après, nous partions sur la piste de l'ampoule à incandescence avec des filaments de charbon, et du courant livré avec des fils électriques et facturé à domicile.
C'était une piste parmi d'autres... avec ses avantages comme le téléphone et l'ordinateur...
Mais l'approche égyptienne ne pouvait être que différente.
Voici 3 éléments intéressants à prendre en considération.
- Objectivement nous constatons que la 6ème dynastie, il y 4200 ans, connaissait de curieuses statues en cuivre du Pharaon Pépi 1er. Ces statues (il y en a au Louvre) ne pèsent que quelques kilos et sont à taille humaine. Officiellement, on parle de "cuivre martelé"... Mais il est plus que probable que ces statues furent produites à partir d'un modèle en bois recouvert, par exemple, de graphite pour le "métalliser" et soumis à un bain électrolytique.
- Lorsque nous visitons les temples, les pyramides et les tombes égyptiens, jamais, nous ne constatons la moindre trace de suie qu'une torche ou une lampe à huile aurait pu laisser. Evidemment, nous pensons qu'un jeu de miroirs de grande qualité devait permettre aux artistes de profiter d'un peu de réflexion de lumière solaire, mais est-ce convaicant? A l'évidence, il y a un paramètre inconnu à identifier.
- Et puis nous découvrons au temple d'Hathor de Denderah une curieuse représentation d'ampoules géantes remontant à la 30ème dynastie, c'est à dire la "basse époque", 4 siècles seulement avant JC...
Naturellement, nos conditionnements divers nous font penser à des ampoules à incandescence, mais en l'examinant, le dessin gravé sur le mur suggèrerait davantage une "ampoule à décharge" avec une technologie que nous ne maitrisons pas puisque le "verre" est actif et devient luminescent en recevant les électrons qui partent du "filament"...
Toujours est-il que grâce à l'ampoule le petit personnage central peut s'exprimer!