26 octobre 2025 7 26 /10 /octobre /2025 09:26
MLC (62) - La Visite en Californie

La femme de ménage que j’avais engagée pour remplacer le couple au 196 se comporta, elle aussi, comme ses prédécesseurs. 

Elle loua une maison voisine, au numéro 172, offrit aux jeunes filles des tarifs plus avantageux, et la moitié d’entre elles la rejoignirent.

Suite à mon accident, je n’avais pu m’occuper des jeunes filles comme je le faisais habituellement, et naturellement, cette femme en profita pour me supplanter, leur promettant un meilleur service et de meilleures conditions de vie.

 

Son fils, qui résidait chez nous et conduisait notre voiture, se révéla être un jeune homme fort malhonnête. 

Je n’utilisais guère la voiture, mais à chacune de mes sorties, je devais remplir le réservoir.

Finalement, Stanley se rendit au garage et demanda des comptes sur la consommation excessive d’essence. Le responsable lui révéla comment le garçon sortait la voiture et ne la ramenait jamais avant deux ou trois heures du matin.

Les pneus étaient usés et d’autres pièces de la voiture endommagées.

 

Sa mère fut expulsée de la maison qu’elle avait louée dans les deux ans qui suivirent.

Stanley commença à se décourager. Les années 1937, 1938 et 1939 avaient apporté tant d’expériences douloureuses et déchirantes que nous ne savions plus vers où nous tourner.

 

J’eus alors le sentiment que l’époque où nous tentions de maintenir les maisons en activité touchait à sa fin.

La Federal Bank avait fait faillite et englouti la deuxième hypothèque sur laquelle mon avocat avait emprunté de l’argent. Par conséquent, il n’y avait plus rien que je pusse faire pour l’aider.

 

En 1939, la guerre entre l’Angleterre et l’Allemagne faisait rage. Les revenus que nous recevions de là-bas cessèrent de nous parvenir, et, avec l’hypothèque à honorer, cela créait un grave problème.

Après nous être entretenus avec les responsables de la banque, nous renonçâmes à l’hypothèque et commençâmes à payer un loyer. Stanley demanda une allocation pour la vieillesse. 

Après de longues discussions, il obtint trente dollars par mois. On ne me l’accorda pas, en raison d’un titre de propriété que je détenais sur un terrain à Canton.

 

Après le règlement de l’affaire de Canton en 1937, je retournai en Californie. Le voyage avait été initié par les directeurs de la Loge, non pas parce que je désirais y aller, mais pour vérifier si le chef de l’Organisation à laquelle j’avais tout consacré tiendrait la promesse qu’il m’avait faite à plusieurs reprises.

Je partis donc début juillet, peu après la clôture de l’affaire judiciaire de Canton, et gagnai tout d’abord Portland pour rendre visite à ma nièce, Mme Elmer Johnson.

Pendant mon séjour, j’appris que trois hommes que je n’avais pas revus depuis mes treize ans exerçaient dans le commerce de pianos. Je les contactai. M’adressant à celui qui avait répondu à mon appel téléphonique, je dis:

- Vous ne devineriez jamais qui je suis! 

L’homme répliqua: 

Donnons-nous rendez-vous dans telle rue à six heures, et je parie que je vous reconnaîtrai. Ce que je fis, et lorsque nous nous approchâmes l’un de l’autre, nous lançames tous deux nos noms respectifs.

L’année de mes treize ans, ma mère était au service de leur mère. J'avais, durant cette période, contracté la diphtérie noire. J’étais gravement malade, et le plus jeune des trois avait abattu une poule pour que je puisse prendre du bouillon, je n’avais jamais oublié ce geste.

C’est son frère que je rencontrai ce matin-là. Il m’apprit que les trois vivaient ensemble et qu’un autre de leur frères était devenu aveugle. Je continuai à marcher avec lui jusqu’à leur domicile.

Je fus chaleureusement accueillie, et nous avions tant à nous dire.

Ils m'apprirent qu'une jeune fille de leur famille était devenue une excellente musicienne et était alors à Paris. 

Je pris place entre les deux aînés, et celui qui avait abattu la poule s’assit en face de moi et dit: Vous savez, je pensais autrefois que vous étiez la seule chose importante au monde.  

L'un des deux autres demanda: Et que penses-tu d’elle maintenant? Il répondit: Je pense toujours la même chose. 

Je passai une soirée très agréable. J’appris par la suite que leur frère aveugle était décédé. Aujourd’hui, il ne reste que fort peu de personnes vivantes parmi celles que j’ai connues à cette époque, et je sais qu’il n’existe plus personne susceptible de relater quoi que ce soit à propos de mon enfance.

 

Je demeurai là-bas quelques jours, puis partis pour la convention en Californie.

 

Je reçus un accueil glacial, différent de celui de l’année précédente, mais j’avais noué de nombreuses amitiés à l’époque, qui veillèrent à ce que je sois confortablement installée.

 
La veille de mon départ, j’avais informé le secrétaire, Ralph M. Lewis, l’actuel Imperator, de mon souhait de rencontrer la Tête de l’Organisation et nous avons fixé un rendez vous.

Je lui avais exposé notre situation, à savoir que j’avais consacré vingt-trois ans de ma vie à la mise en place et à la promotion, allant jusqu’à offrir mon dernier cent en 1918 pour que l'Organisation vive et que, maintenant, Stanley se retrouvant désormais sans emploi, j’avais besoin d’aide et cela m'avait été promis. 

C'est ainsi que le rendez-vous avait été fixé et nous le rencontrâmes dans son bureau. La Tête fut appelée et elle vint sous la forme d'un lion rugissant.

 

- Que veux-tu?

- Voir si tu tiendrais ta promesse.

- Je n'ai jamais fait une telle promesse.

 

Le secrétaire prit la parole et déclara

- J'ai lu les lettres.

Il avait lu les courriers adressés pour les raisons de ma visite et il avait survolé les copies des lettres du dossier. 

 

La Tête piqua une rage et dit:

- Je ne vais rien te donner.

Et il sortit.

Je ne le revis plus jamais. Toutefois, il m’écrivit une fois, me demandant pourquoi je ne lui écrivais pas. Je ne lui répondis pas par écrit, mais je lui envoyai des messages par le Cosmique. Il est passé par la Transition en juillet 1939. 

 

Frère Arthur B. Walker, de Los Angeles, m’invita à lui rendre visite, nous nous y rendîmes donc. Nous fûmes chaleureusement reçus et conduits à la découverte de lieux d’intérêt que nous n’avions pas encore visités. Je pris la parole dans la Loge locale. 

De là, nous nous dirigeâmes vers Houston pour rendre visite aux cousins de Stanley, Frank Clemens et son épouse, dont le père, ministre épiscopalien, avait joué un rôle clé dans l’arrivée de Stanley en Amérique.

 

Après cela, nous traversâmes les États du Sud jusqu’à Washington, D.C. Nous y séjournâmes trois jours. Je fus reçue par l’un des agents des services secrets de Roosevelt, le capitaine Baron Mullaney et sa sœur, Mme William Cook, avant d’être conduits aux sites les plus remarquables de la ville.

C’était mon premier voyage à Washington. Nous y séjournâmes trois jours, puis nous nous rendîmes à New York pour une durée identique, avant de regagner notre domicile.

 

Jamais je n’avais été si heureuse de rentrer chez moi que cette fois-là. 

 

Je passai le reste de l’été à rénover la propriété de Canton. 

L’étudiant de l’Université de Boston qui résidait chez nous fréquentait l’école du soir, nous profitions alors de ces soirées pour travailler sur la propriété durant la journée.

Le jeune homme abattit tous les arbres morts, arracha les souches, déblaya toutes les pierres du terrain, puis construisit un mur de chaque côté de l’allée menant à l’ancienne grange.

Au cours des cinq années où je ne m’y étais pas rendue, le jardin et les massifs de fleurs avaient été négligés, tandis que les buissons entourant la maison avaient proliféré. Il les transplanta donc autour de la maison.

J’aménageai l’intérieur de la demeure aussi joliment que par le passé. Ma petite-nièce souhaitait l’occuper, ce que j’acceptai. Elle prit possession des lieux en 1938, mais à l'approche de l’hiver, elle quitta la maison pour se réinstaller en ville.

En 1939, je fis paraître une annonce afin de la louer. Trouver un locataire se révéla ardu en raison de la présence sur place de M. P. 

Un couple finit par la prendre. Il eût été préférable de la laisser vacante plutôt que de permettre à de telles personnes d’y entrer. Je dus y installer un chauffage à vapeur pour un surcoût de 250 dollars.

Après l’avoir louée, je fis bâtir une petite cabane sur le flanc de la vallée, aménageai une petite salle de bains, installai des toilettes à chasse d’eau, et poursuivis l’organisation de pique-niques sur place.

Un ami construisit une cheminée extérieure où nous faisions griller des saucisses, des steaks, du maïs, du café, et autres mets.

Beaucoup d’invités venaient de l’extérieur de la ville. Les dimanches, nous y accueillions souvent trente ou quarante personnes. Stanley affectionnait cet endroit et souhaita que ses cendres y fussent déposées, à l’endroit où il aimait se reposer dans le hamac. 

Il disait souvent qu’il souhaitait que nous y passions notre vieillesse, mais cela ne devait pas se réaliser. Je n’y suis revenue que pour des affaires après sa transition. 

 

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- début des Confidences de Marie-Louise

MLC (62) - La Visite en Californie

Anglais : Never had I been so happy to return home as I was that time.

Allemand : Noch nie war ich so glücklich, nach Hause zurückzukehren, wie dieses Mal.

Espagnol : Nunca había estado tan feliz de volver a casa como en esa ocasión.

Italien : Non ero mai stata così felice di tornare a casa come quella volta.

Portugais : Nunca tinha ficado tão feliz por voltar para casa como daquela vez.

Grec : Ποτέ δεν ήμουν τόσο ευτυχισμένη που γύρισα στο σπίτι όσο εκείνη τη φορά.

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commentaires

L
Il me semble que la grande leçon pour MLC, c'était de bâtir l'Organisation indépendamment de ses biens matériels et aux dépends de son énorme facilité et de sa faculté de création . Le refus d'HSL va dans ce sens et la communication cosmique entre eux, a du être riche et sûrement plein d'Amour !
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E
Salut à tous,<br /> <br /> Les étudiants rosicruciens réellement avancés grâce à un travail intérieur sur eux s'étalant sur plusieurs incarnations, à la bonté divine et celle des Maitres authentiques, ne se révèleront jamais de manière ostentatoire à la multitude, sauf circonstances exceptionnelles rarissimes. <br /> Aussi longtemps que nous séjournerons dans le monde de l'incarnation et quelque soit notre degré d'épanouissement intérieur, nous devrons faire attention à notre égo. Arguer de son état d'illumination supposé ou réel pour ignorer cette lapalissade, baisse considérablement notre fréquence vibratoire et nous livre à nos propres démons. J'ai connu des rosicruciens occupant des fonctions administratives, qui prétendaient être investis d'une mission cosmique exceptionnelle et en dépit du bon sens, avaient arrêté la "veille spirituelle", la suite a été pitoyable. <br /> Cordialement !
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L
Merci Ewigerstudiosus de permettre la jonction avec les sujets évoquées très récemment comme le FORA et l'échelle de Jacob.<br /> En effet la dissolution de l'égo est un fondamental du 2e Degré Néophyte. <br /> Cela permet de comprendre simplement que lorsqu'on alimente l'égo au lieu de le dissoudre on se fixe une limite, une barrière vibratoire supérieure qui bloque le développement naturel au niveau du 2DN.
T
A cette époque là, on peut aussi être surpris du rôle de Ralph dans cette histoire ?
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L
Oui c'est assez remarquable.<br /> Il convient de dire préalablement que certains étudiants se croient parfois suffisamment avancés pour obtenir une rente et qu'il est d'usage de les envoyer fermement promener.<br /> <br /> Mais nous pouvons considérer que le cas de MLC est différent.<br /> <br /> Elle laisse entendre que HSL a été briefé auparavant sur la position à adopter.<br /> Le fait qu'il surgisse avec une agressivité léonine révèle un malaise et une soumission refoulée qui donne l'impression que c'est Ralph qui commande.<br /> <br /> MLC révèle sa superficialité dans son approche du dossier. C'est typiquement une accusation d'incompétence et d'ailleurs MLC démissionnera lorsqu'il sera désigné imperator en 1940.<br /> <br /> Mais nous pouvons noter que HSL, au moins publiquement, ne s'est jamais opposé à Ralph depuis qu'il lui a confié la gestion administrative en 1924.
E
Salut à tous,<br /> <br /> Avez-vous remarqué qu'il est indiqué que la tête de l'organisation passa par la transition en Juillet 1939.Or, il passa par la très grande initiation le 2 Août 1939. <br /> Notre bien-aimé Grand-Maître Akhenaton passa par ses 2 expériences. <br /> Même sans avoir pris connaissance de la fin de l'autobiographie, une leçon fondamentale peut être dégagée <br /> Certains faits majeurs qui rythment la présente incarnation peuvent trouver leur origine dans nos incarnations précédentes. <br /> Ces rapports compliqués teintés de respect mutuel et de rivalités(fondées sur l'égo) entre MLC et la tête de l'organisation de son temps pourraient être riches d'enseignements. <br /> <br /> Bien cordialement !
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L
Franchement, je pense que quand MLC écrit une douzaine d'années après, à 90 ans passés, elle confonde et écrive juillet au lieu du 2 août est très secondaire.<br /> <br /> Cela n'empêche pas évidemment que les expériences vécues dans cette vie découlent de la manière dont des expériences proches ont été vécues dans les vies passées.<br /> <br /> Bien cordialement<br /> <br /> Le bistrotier
L
Renseignements pris, auprès de son arrière-arrière petite nièce, il s'agit de Canton, non pas au sud de la Chine, mais au Massachusetts.
Répondre
T
Bonjour cher Bistrotier, on peut être surpris de voir que certaines personnes ne soient pas nommément citées. Est-ce la traduction exacte du texte de Madame CLEMENS ? Merci
Répondre
L
Hello le Triple!<br /> Les noms sont traduits verbatim, conformément à l'expression originale de l'auteur.<br /> <br />

Nos Enseignements Rosicruciens

Le Bistrot de la Rose+Croix propose un continuum de 6 ouvrages couvrant correctement le début de l'Enseignement Rosicrucien. <cliquer ici>

Les Trésors De La Cave...

Le Carrousel des Livres

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun.
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer.
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Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
Image 12
Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale sentait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.
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Conformément à la volonté de Profundis (Harvey Spencer Lewis), le Bistrot a mis, en circulation gratuite, le pdf de la traduction française du texte de 1918 de Symbolisme Mystique dans les Confraternités Ancestrales. L'édition papier comporte en parallèle la version américaine initiale et la version française. Le lecteur peut ainsi vérifier certains points de celle-ci. Mais il s'ajoute le descriptif de toute la quête autour du document qui permettra au lecteur de se familiariser avec l'approche ésotérique du sujet qui fait songer à la fameuse recherche du livre de Toth... - Pourquoi le document a t-il disparu pour réapparaitre sous une forme encyclopédique commercialisée 26 ans plus tard?
Image 21
L'ouvrage révèle des secrets généralement oubliés de ce degré si incompris. Partant de la Double Couronne égyptienne qui est davantage que la somme des deux autres, il suivra cet enseignement chez les gnostiques, puis chez les templiers et même en Inde. Des clés lui seront fournies, comme celles du fameux « maord-maorc », qui a heurté tant de rosicruciens. Il expérimentera l'enseignement par de passionnantes expériences paranormales ou alchimiques. Et ce n’est que le début : la rencontre du Gardien du Seuil est au programme, et l’étudiant comprendra pourquoi la majorité refoule ce sujet. Parmi les révélations, un mystérieux document déposé par Harvey Spencer Lewis dans une librairie new-yorkaise livrera un mystérieux secret inattendu. Une Monographie du 3e Degré des Néophytes Rosicruciens restera le livre de chevet qui incite à reprendre les Études...

Une Sentence de Sextus

 

Les Buveurs en Ligne

(Si les bloqueurs de publicité le tolèrent)promotion et affiliation

Hymne Rosicrucien de 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

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Le Bistrot de la Rose+Croix est un site indépendant unique. 
Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...