20 octobre 2025 1 20 /10 /octobre /2025 07:54
MLC (60) - Une Énigme pour les Autres

Nous recevions souvent cent à cent cinquante membres de la Loge et leurs amis lors d’occasions spéciales. Pour mon soixante-quinzième anniversaire, une amie m’offrit soixante-quinze boutons de rose, et, alors que je descendais l’escalier du hall, vêtue d’une robe du soir en dentelle bleu clair, elle m'accueillit à mi-chemin sur le premier palier et me les remit. 

Quelqu’un prit une photo que tout le monde trouva admirable, mais un problème survint avec la pellicule, et je ne pus jamais la voir. 

Trente-cinq convives étaient venus du New Jersey et de New York pour l'occasion, et nous accueillîmes cent trente personnes pour les rafraîchissements.

À Thanksgiving et à Noël, nous recevions généralement entre douze et dix-huit invités dans notre salle à manger, et je prenais en charge l’essentiel des préparatifs pour ces dîners.

J’étais autrefois une bonne cuisinière prenant plaisir à préparer des repas pour nos amis. Aujourd’hui, à quatre-vingt-neuf ans, privée de l’énergie d’autrefois, je ne puis m’empêcher de me demander d’où me venait cette vigueur qui, dans ma jeunesse, me portait à réaliser tant de choses.

J’ai toujours été une énigme pour les autres, et il en est  toujours ainsi aujourd'hui. Les gens me regardent avec émerveillement et admiration quand ils réalisent tout ce que j’ai accomplis. Ceci malgré un handicap sévère, qui perdure depuis ma dernière opération, en 1947. 

Mais il y a une force qui en est l'origine, et ceux qui l’utilisent correctement lorsqu’elle leur est donnée en tirent profit. En revanche, le droit d’invoquer cette force doit être mérité par le sacrifice des désirs égoïstes de l’esprit inférieur et de la chair.

En 1936, je me rendis en Californie pour participer à une convention où je devais donner une conférence. J’y séjournai cinq jours, puis allai rendre visite à la famille de mon neveu à Los Angeles, où je restai seulement une semaine, avant de regagner ma maison. En effet, avec trois résidences à gérer et Stanley seul avec seulement un étudiant de l’Université de Boston pour veiller sur lui, mon esprit n'était pas en paix.

Comme chaque été de juillet à septembre la Loge était fermée. Le jeune homme qui occupait le 192 l’avait délaissé pour s'installer dans une maison voisine, m’obligeant ainsi, avant mon départ pour la Californie, à recruter une nouvelle gouvernante.

Ma nièce assura la relève pendant une année, sans toutefois parvenir à en faire un succès. Il me fallut donc, à nouveau, me  mettre, en quête de personnel. 

Un couple se présenta et tint la maison pendant la même durée, mais l’épouse, peu apte à gérer les locataires, ne parvint pas à répondre aux exigences de sa charge. Je décidai alors de me séparer de la maison et organisai une vente aux enchères des meubles. 

Malheureusement, je fus victime d’une escroquerie, n’ayant pu être présente pour veiller sur les opérations dans la salle des ventes et dans les pièces où étaient exposés les tableaux et le petit mobilier.

L’entretien de trois maisons, le règlement des impôts, des assurances et des intérêts hypothécaires m’occupaient pleinement, me contraignant à veiller à ce qu’elles restent louées pour couvrir ces frais. Stanley, toujours sans emploi stable, m’assistait dans la gestion des finances lorsque les fonds et les factures lui étaient confiés.

J'eus la chance de bénéficier d’une assez bonne santé tout le long de ces années.

En juin 1937, le procès impliquant les deux femmes et M. P. se déroula sur plusieurs jours. Ce fut ma seconde expérience dans une affaire judiciaire. Elle ne fut guère agréable, mais elle me permit de mieux comprendre et d’observer les stratagèmes employés par les avocats pour manipuler les lois à leur avantage, ainsi que la manière dont les témoins pouvaient travestir la vérité.

Il fut difficile pour mon avocat de m’amener à lui révéler les raisons pour lesquelles M.P. m’avait cédé la propriété, et ce que j’avais pu accomplir pour qu'il m'en jugeât digne. 

C'est seulement au moment où les témoins convoqués par l’avocat de M. P. déposèrent que la vérité fut dévoilée. 

Ces derniers, en même temps amis de M.P. et de moi-même, se montrèrent tout d'abord réticents à témoigner, contrariés d’avoir été appelés.

Lorsqu’il fut donc question de savoir pourquoi M.P.  m’avait cédé la propriété, les témoins détaillèrent mes nombreuses attentions à son égard, soulignant que j’avais encouragé chaque membre de la Loge à se procurer chez lui essence, fruits, légumes et œufs, tout en veillant sur lui durant deux ans.

Ils agirent bien davantage en ma faveur qu’en celle de la partie adverse. Je ne suis pas de ceux qui se glorifient d’avoir rendu tel ou tel service à autrui. Lorsque je donne, c’est de cœur, puis j’oublie.

Je n’ai jamais agi envers autrui dans l’attente d’une quelconque reconnaissance. Mon cœur a toujours été guidé par le sens du devoir envers ceux que je croise, dans une attitude bienveillante, sans m’interroger sur les raisons de leur présence dans ma vie.

En repensant à ma vie depuis ma petite enfance, et en l'écrivant, je prends conscience d’avoir donné bien davantage que je n’ai reçu. Si je n’avais pas fait preuve d'une telle générosité, ni consenti à prêter sans jamais être remboursée, je n'aurais pas, hier comme aujourd’hui, ouvert ma maison, à des individus, dont beaucoup se sont révélés indignes, comme en témoignent leur usage négligent de mes biens et leur manie de s’approprier de petits objets en guise de souvenirs.

Le procès s’avéra nécessaire pour démontrer à tous qui je suis véritablement. M.P. osa affirmer qu’il ne m’avait jamais légué la propriété, mais face aux lettres qu’il m’avait écrites, produites devant le juge et attestant ce don
il ne put nier qu’il s’agissait de son écriture. Il tenta  également, en vain, de contester sa propre signature sur l’acte qu’il avait signé de sa main. 
 
Sans m’attarder davantage sur les détails, le juge me reconnut comme légitime propriétaire de la maison et enjoignit à M.P. de s’acquitter des impôts relatifs à l’argent qu’il m’avait confié durant la période où j'en avais été privée.

Par l’entremise de leur avocat, les deux femmes cherchèrent à m’acheter la propriété pour la somme de 1 500 $. Ayant engagé bien davantage pour la récupérer, je refusai catégoriquement de la leur céder. 

Le juge prévint M.P. que s’il persistait à me créer des difficultés, il le placerait dans une situation où il ne pourrait plus jamais nuire à quiconque.

Il déclara encore aux avocats qu’ils n’avaient jamais considéré la question essentielle de l’affaire: Mme Clemens ne pourrait jamais résider en ces lieux.

En effet, celui-ci avait compris dès le début quel genre d’homme était M.P.  Son âme avait été éveillée par ma gentillesse envers lui, et c’est pourquoi il m’avait fait don de la propriété. 

Les deux femmes, en revanche, avaient réveillé le côté objectif de sa nature, qui était cruel et méchant. 

J’ai déjà relaté les événements survenus lors de mon retour sur les lieux après le jugement du tribunal, aussi vais-je à présent clore ce chapitre à propos de cette expérience.

Après une rénovation complète de la maison, ma nièce s'y établit pour l’été 1928. 

Au cours de l’hiver 1927-1928, la gouvernante du 196 désira partir s’installer en Californie, m'obligeant ainsi à lui trouver une remplaçante.

Allant à l'encontre de mon intuition, elle me persuada de confier le poste aux parents d’une jeune fille qui y avait vécu, soutenant qu’ils étaient dans le besoin et sans abri.

J’ai dit mon désaccord quant à la présence d’un homme à ce poste, mais elle a néanmoins fait venir cet homme et son épouse pour me rencontrer.

L’homme avait souffert d’une paralysie faciale, ce qui lui laissait la bouche déformée. En entrant, il s’appuya contre l’escalier, le coude posé sur la rampe, et déclara:

J’avais un salaire de 15 000 $ et une assurance de 60 000 $, et je n’ai désormais nulle part où reposer ma tête.  Après quelques instants, je répondis: 

Eh bien, je vais vous offrir un lieu où poser votre tête, allez-y et faites de votre mieux. 

Un jeune homme qui résidait alors chez nous prenait ses repas au 196. Au bout d’environ trois mois, l’homme lui fit observer qu’il y avait sans doute de l’argent à gagner en louant des chambres.

Je me rendais sur place presque tous les matins, et un jour, je fis remarquer qu’il était temps de réduire la consommation de mazout, étant donné que nous étions à la fin avril. Il se tourna vers moi avec colère et déclara: Si vous n’êtes pas satisfaite, vous n’avez qu’à trouver quelqu’un d’autre. 

Je me sentis si profondément blessée que je rentrai chez nous et me confiai à Stanley. De toute manière, il n’avait jamais approuvé l’idée d’employer ces personnes. Il me dit simplement: Trouve quelqu’un d’autre. 

Je couvrais le loyer, le carburant et l’électricité, et Stanley, qui tenait les comptes, avait rapidement constaté une hausse des factures. La femme de ménage qui était à notre service depuis quatre ans était si soigneuse dans tous les domaines que la présence de deux personnes entraînait une différence significative, notamment pour la lessive, l’électricité et autres frais.

Je consultai le Herald, trouvai une annonce et passai un coup de fil. Un accord fut conclu, et le couple quitta les lieux.

La maison voisine de la nôtre s’était retrouvée inoccupée. Un jour, je remarquai un charpentier y travaillant et l’interrogeai sur l’identité du nouveau locataire. Il m’informa qu’il s’agissait de l’homme à qui j’avais offert un lieu où reposer sa tête. Je compris alors qu’il avait, de toute évidence, cherché un prétexte pour quitter le 196. En effet, le jeune homme qui partageait alors ses repas m’avait confié qu’il observait fréquemment les maisons des environs.

Ainsi, à la fin du mois d’avril, je vis neuf de mes jeunes filles passer devant chez moi pour se rendre au 200, l’homme leur ayant fait une offre plus avantageuse.

Vous pouvez imaginer ce  que Stanley et moi avons ressenti. Tout le quartier était indigné par cette affaire. Les voisins estimaient en effet que, si cet homme avait souhaité entreprendre une telle démarche, d’autres maisons étaient disponibles.

Je me consolai toutefois en me disant que, puisque ma mission était d’aider ceux qui croisaient mon chemin, il me fallait peut-être aussi leur apprendre à subvenir à leurs besoins.

L'homme et sa femme perdirent tous deux leur santé et en quelques années ne furent plus en mesure de gravir les quatre étages de leur maison. Ils la vendirent et se retirèrent à la campagne. 

Notre femme de ménage avait un fils qui prit la place du jeune homme qui résidait chez nous, ce dernier ayant été incité à partir en même temps que les jeunes filles. 

Le 196 fut rapidement à nouveau occupé.

 

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- début des Confidences de Marie-Louise


 

MLC (60) - Une Énigme pour les Autres

Anglais : I have never acted toward others in expectation of any kind of recognition.

Allemand : Ich habe niemals gegenüber anderen gehandelt, in der Erwartung irgendeiner Anerkennung.

Espagnol : Nunca he actuado hacia los demás esperando algún tipo de reconocimiento.

Italien : Non ho mai agito verso gli altri aspettandomi alcun tipo di riconoscimento.

Portugais : Nunca agi em relação aos outros esperando qualquer tipo de reconhecimento.

Grec : Ποτέ δεν ενήργησα απέναντι στους άλλους με την προσδοκία κάποιας αναγνώρισης.

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Nos Enseignements Rosicruciens

Le Bistrot de la Rose+Croix propose un continuum de 6 ouvrages couvrant correctement le début de l'Enseignement Rosicrucien. <cliquer ici>

Les Trésors De La Cave...

Le Carrousel des Livres

Image 1
Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens.
Image 2
Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme.
Image 3
Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun.
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer.
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Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale sentait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.
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Conformément à la volonté de Profundis (Harvey Spencer Lewis), le Bistrot a mis, en circulation gratuite, le pdf de la traduction française du texte de 1918 de Symbolisme Mystique dans les Confraternités Ancestrales. L'édition papier comporte en parallèle la version américaine initiale et la version française. Le lecteur peut ainsi vérifier certains points de celle-ci. Mais il s'ajoute le descriptif de toute la quête autour du document qui permettra au lecteur de se familiariser avec l'approche ésotérique du sujet qui fait songer à la fameuse recherche du livre de Toth... - Pourquoi le document a t-il disparu pour réapparaitre sous une forme encyclopédique commercialisée 26 ans plus tard?
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L'ouvrage révèle des secrets généralement oubliés de ce degré si incompris. Partant de la Double Couronne égyptienne qui est davantage que la somme des deux autres, il suivra cet enseignement chez les gnostiques, puis chez les templiers et même en Inde. Des clés lui seront fournies, comme celles du fameux « maord-maorc », qui a heurté tant de rosicruciens. Il expérimentera l'enseignement par de passionnantes expériences paranormales ou alchimiques. Et ce n’est que le début : la rencontre du Gardien du Seuil est au programme, et l’étudiant comprendra pourquoi la majorité refoule ce sujet. Parmi les révélations, un mystérieux document déposé par Harvey Spencer Lewis dans une librairie new-yorkaise livrera un mystérieux secret inattendu. Une Monographie du 3e Degré des Néophytes Rosicruciens restera le livre de chevet qui incite à reprendre les Études...

Une Sentence de Sextus

 

Les Buveurs en Ligne

(Si les bloqueurs de publicité le tolèrent)promotion et affiliation

Hymne Rosicrucien de 1916

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Le Bistrot de la Rose+Croix est un site indépendant unique. 
Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
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Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...