22 juin 2025 7 22 /06 /juin /2025 18:58
MLC (26) - Une Aidante pour les Proches

Peu de temps après, la mère revint à Boston et reprit sa relation avec le neveu de son défunt mari. Comme elle me demandait mon avis, j’essayai de lui faire voir où était son devoir, lui disant qu’elle paierait peut-être cher d’épouser un homme bien plus jeune qu’elle.

 

Elle me répondit que c’était ce qu’elle désirait et qu’elle était prête à en payer le prix. Elle répéta mes propos au jeune homme, et ceci eut pour résultat qu’il lui fit promettre de ne jamais me revoir.

 

Après un an à l’école, Frances regagna sa maison mais refusa de vivre avec sa mère et le neveu.

 

Elle vagabonda parmi la famille de son père.

Par la suite, le neveu perdit la raison et fut interné.

Frances se maria et déménagea à Providence près de la famille de son mari.

 

Trois ans plus tard, elle m’appela depuis le Parker House à Boston. Après s’être identifiée, elle dit: Tu es la seule amie vers qui je puisse me tourner.

 

Elle avait un bébé d’un mois. Je séjournais à l’Hôtel Westminster et ne pouvais l’accueillir.

 

Son mari l’avait abandonnée, et ses beaux-parents l’avaient chassée. Je l’emmenai au Little Wanderers’ Home, où l'on accepta de s’occuper du bébé jusqu’à ce qu’elle trouve un lieu où s’installer.

 

Cependant, elle devint si mentalement abattue qu’elle fut admise à l’Hôpital des Insanes à Mattapan. Je lui rendis visite pendant quelques temps, mais elle était devenue très instable et ne me reconnaissait plus, j’ai alors cessé d’aller la voir.

 

Sa mère tomba malade et mourut, sa gorge était si paralysée qu’elle avait perdu la capacité de parler.

 

Je l’avais revue seulement une fois après qu’elle ait promis à Paul, le neveu, de ne plus me voir. C’était dans une épicerie sur l’avenue Massachusetts.

 

Je lui avais demandé de venir me voir, et elle m’avait répondu : Je ne peux pas, Queenie, mais nous nous reverrons au Ciel.

 

Il y a un an, j’ai rencontré Frances sur l’autre plan, elle avait toujours le même visage, beau et majestueux.

 

Elle s’est exclamée : Oh, Queenie, si seulement je pouvais aimer. J’ai demandé : Frances, ne peux-tu pas aimer ? Non, dit-elle, je ne peux pas.

 

Sa nature obstinée avait causé tant de chagrins qu’elle était incapable d’aimer, ce qui la retenait dans un état terrestre.

 

Sur le plan supérieur, sans amour, on ne peut progresser davantage.

 

Son amour égoïste et obstiné avait détruit quatre vies, son père, sa mère, sa fille et son dernier mari.

 

Seuls les dieux savent le karma qu’elle a créé pour elle-même et qu’elle devra expier dans ses vies futures.

 

Ne jugez pas, de peur d’être jugé. L’infirmière qui s’est occupée d’elle à la fin a dit que Frances avait essayé désespérément de transmettre un message pour moi, mais sa gorge paralysée rendait cela impossible.

 

Pendant l’été 1905, je fus opérée pour une hernie à l’aine. J’avais porté un bandage pendant dix ans, mais la douleur était devenue insupportable. Le Dr Cahill, un ami vivant à l’hôtel, m’avait persuadée de subir l’opération et avait promis de veiller sur moi.

 

Je dis à Stanley : Je vais à la maison aider Mère pour son ménage, je reviendrai ensuite pour l’opération, quelle idée! a-t-il répondu.

 

La hernie, due au dur labeur accompli avant mon mariage, à force de porter de lourds sceaux de charbon sur huit marches depuis la remise à bois, s'est déclarée peu après.

 

Mon corps n’était pas fait pour un tel travail, il était trop délicatement constitué.

 

Je passai un mois entier à l’hôpital, allongée sur le dos. La suite de l’été fut consacrée à la rééducation et à la préparation d’une kermesse pour octobre. L’année suivante, Stanley fut frappé d’un érysipèle facial et était proche de la mort.

 

Il délira pendant dix jours, nécessitant parfois trois hommes pour le maintenir.

 

Le médecin me faisait sortir pendant les pires de ses crises, mais par la suite, je finis par refuser de sortir. Lorsque j’étais avertie d’une nouvelle crise, je tenais sa main, priant et affirmant qu’il n’en aurait pas d’autre. Rapidement, il n’y eut plus de crises et il commença à se rétablir.

 

Quand il avait semblé ne pas pouvoir survivre, j’avais fait appel à un spécialiste.

 

Le président de l’entreprise de Stanley avait insisté pour que j’obtienne les meilleurs soins médicaux, disant que Stanley valait cinq mille dollars.

 

Stanley nous avait entendus parler et m’appela: Shorty, a-t-il dit (le surnom qu’il me donnait), assieds-toi ici, et je serai bien. Il avait une foi absolue en moi.

 

Son rétablissement fut lent, mais nous surmontâmes cette épreuve.

 

Ma plus proche amie d’enfance, qui vivait à New York, me pressa de venir me reposer chez elle.

 

Là-bas, je souffris d’une grave crise de calculs biliaires et restai alitée deux semaines durant. Le médecin ne put en identifier la cause, mais je me rétablis.

 

Cependant, les crises continuaient, et je pouvais à peine manger.

 

Notre vieux médecin me traitait aux opiacés, mais mon état empirait.

 

Il considéra finalement qu’une opération était nécessaire.

 

Il appela un chirurgien, et je fus admise à l’Hôpital Charlesgate, dans une chambre offrant une vue sur le pont de Harvard, également appelé pont de la Technologie.

 

Je dis au chirurgien : Docteur, lorsque je suis malade, je le suis vraiment, mais je me battrai à vos côtés.

 

Il affirma plus tard que c’était mon courage, et non son habileté, qui m’avait sauvée.

 

Ils ont découvert que ma vésicule biliaire était complètement calcifiée, inopérante depuis des années, et contenait huit grosses pierres.

 

Après l’opération, le médecin suggéra d’éviter les opiacés pour accélérer le rétablissement car ceux-ci ralentissaient les fonctions corporelles.

 

J’ai accepté d’endurer la douleur, et ce souvenir reste vif.

 

Nous vivions toujours à l’hôtel. Après deux semaines à l’hôpital, des amis propriétaires d’une belle maison à Brookline insistèrent pour que j’aille passer ma convalescence chez eux.

 

Le mari promit de me porter dans les escaliers, mais le lendemain de mon arrivée, il tomba malade, victime d’une péritonite, fut emmené à l’Hôpital Corey Hill et y est décédé.

 

Je passai ma convalescence à aider la famille à traverser son chagrin. Je restai trois semaines puis, je rentrai à l’hôtel.

 

Quand je rendis visite à mes amis, dont la porte était proche de celle de ma chambre, comme je portais un négligé léger, ils crurent voir un fantôme.

 

Mon teint était jaunâtre lorsque j’étais à l’hôpital, mais il avait retrouvé son naturel. Ils dirent alors que j’avais tout à fait l’air d’une jeune fille de seize ans.

 

Je me suis rendue dans le Vermont pour quelques semaines, sans parler de ma maladie à Mère.

 

Pendant mon opération, elle avait eu une vision de moi étendue sur un lit et avait dit à ma sœur, Louise est, soit morte, soit va mourir.

 

J’avais envoyé de petits messages quotidiens depuis l’hôpital, tout en m’excusant de leur brièveté.

 

Ma sœur et son mari avaient quitté leur ferme pour vivre avec notre mère, mais elle trouvait cela inconfortable. S’étant habituée à la solitude après mon départ, elle n’appréciait pas leur présence.

 

L’air du Vermont me rendit la santé en quelques semaines, et je fus prête à reprendre mes occupations d’automne, soient organiser la kermesse de la garderie, ainsi que des concerts et des pièces de théâtre.

 

Ce fut la dernière fois que je vis mon amie d’enfance.


Nous nous nous trouvions dans notre ville natale. Elle était très déprimée. Son mari était malade depuis un certain temps, et le médecin l’avait envoyé à l’étranger avec un accompagnateur, estimant que sa femme, un peu surprotectrice dans sa bienveillance, risquait de freiner sa guérison.

 

Mais au bout de deux semaines, l’accompagnateur lui écrivit qu’il pensait qu’elle devait être près de lui, car il ne parlait plus que de sa femme.

 

Elle me dit, c’est la première décision de ma vie que je ne parviens pas à prendre.

 

Elle écrivit au Président de Ginn and Company pour un conseil, jurant de suivre son avis. Il répondit qu’ils étaient destinés à être ensemble et l’a pressée de partir immédiatement.

 

Elle ne se sentait pas bien, car elle traversait la ménopause et prenait de l’aspirine pour soulager ses maux de tête. Elle partit rejoindre son mari mais celui-ci décéda dans son sommeil deux semaines plus tard. Elle rentra chez elle, laissant le corps de son mari sur place ainsi que l’accompagnateur.

 

À Cherbourg, le transbordeur était si bondé que tout le monde se tenait debout. Elle demanda à une jeune femme, près d’elle, de prendre un flacon de médicament dans son sac, mais avant que la jeune femme n’y parvienne, mon amie s’effondra et mourut.

 

Le décès de son mari avait attiré son esprit vers lui. Ils étaient des âmes sœurs. Tous deux furent ramenés sur le même bateau-vapeur et mis en terre dans notre ville natale.

 

Ils laissèrent un fils de douze ans qui fut recueilli par une amie, une pianiste de Washington, D.C., qui tenait leur maison cet été là.

 

Mon amie s’inquiétait pour cette musicienne, pensant qu’elle n’était pas assez talentueuse pour gagner sa vie correctement.

 

J’avais rencontré le président de la maison d’édition où travaillait le mari de mon amie lors d’une visite à New York.

 

Il était préoccupé par l’avenir de l’enfant et me demanda de l’aider à prendre une juste décision. Je me rendis donc à New York et suggérai que la pianiste vive dans sa maison, avec son soutien, pour élever le jeune garçon comme mon amie et son mari l’auraient souhaité.

 

Ce plan fut adopté. La pianiste reçut un salaire jusqu'à ce que le garçon ait grandi, obtenu son diplôme universitaire et se soit marié.

 

Lors d’un voyage à New York, je dînai avec lui et sa jeune épouse, dans leur suite sur Riverside Drive, c’était un couple charmant.

 

 

Je compris au travers de notre conversation que le fils avait offert une somme substantielle à la pianiste. La dernière fois que j’eu de ses nouvelles, elle vivait à Paris avec un chanteur dont elle était profondément éprise.

 

En 1921, pendant que nous prenions des dictées des Maîtres, je demandai s’il me serait possible d’avoir un message de mes amis. Tout ce qu'ils furent autorisés à dire est qu'ils étaient ensemble et me remerciaient pour ce que j'avais fait pour eux.

 

Le mari était devenu le Principal d’une grande école de notre ville. Leur amour était né à cette époque, mais il ne voulut pas lui demander de l’épouser avant d’avoir amassé cinq cent mille dollars.

 

Il ambitionnait d’acquérir une grande maison avec des domestiques dans les plus beaux quartiers de New York.

 

Une fois le projet réalisé, ils se marièrent.

 

Elle me confia qu’elle aurait préféré l’épouser lorsqu’il luttait pour bâtir leur vie, plutôt que d’attendre que les années passent.

 

Elle me confia également que j’étais la seule amie qu’il aimait recevoir.

 

Ils me firent découvrir Emerson et d’autres grands écrivains, et ils me manquèrent beaucoup après leur départ.

 

Bien souvent, dans cette vie, il semble que mon rôle ait été de régler les affaires de nombreux amis après leur départ de ce plan terrestre.

 

De mon côté, je ne connais personne à proximité qui puisse régler les miennes lorsque je serai partie.

 

- début des Confidences de Marie-Louise
(à suivre..)

MLC (26) - Une Aidante pour les Proches

Anglais :
to settle the affairs of many friends after their departure from this earthly plane

Allemand :
die Angelegenheiten vieler Freunde nach ihrem Weggang von dieser irdischen Ebene regeln

Espagnol :
resolver los asuntos de muchos amigos tras su partida de este plano terrenal

Italien :
sistemare le questioni di molti amici dopo la loro partenza da questo piano terreno

Portugais :
resolver os assuntos de muitos amigos após a sua partida deste plano terrestre

Grec :
να τακτοποιήσω τις υποθέσεις πολλών φίλων μετά την αναχώρησή τους από αυτό το γήινο επίπεδο

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...