C'est en 1600 que Giordano Bruno fut brûlé aux Champ des Fleurs à Rome pour ses déclarations provocatrices plaçant le soleil au centre de l'univers (la théorie de Copernic) et niant la Trinité ou l'incarnation du Christ.
Une trentaine d'année plus tard le rosicrucianisme revenait à la charge contre le fanatisme religieux mais en évitant cette fois les déclarations provocatrices et l'opposition directe.
La stratégie générale consistait à soutenir une science capable de transformer les mentalités à partir du système religieux lui-même afin de rester hors de portée des fanatiques de l'inquisition et en bénéficiant du soutien discret de Richelieu qui souhaitait une France catholique tout en éclairant le catholicisme de la Contre-Réforme.
Déjà en 1622, des affiches faisant circuler l'idée de l'existence de la Rose+Croix avaient été placardées sur les murs de Paris.
Elles avaient remué l'opinion des savants et des sages...
Et l'année suivante, Gabriel Naudé, le bibliothécaire de Richelieu (gravure ci-dessus) avait lui-même renforcé la dynamique en publiant une Instruction à la France sur la vérité de l'histoire des Frères de la Roze-Croix.
Anglais : Rosicrucianism in action.
Allemand : Rosicrucianismus in Aktion.
Espagnol : El rosicrucianismo en acción.
Italien : Il rosicrucesimo in azione.
Portugais : O rosicruzianismo em ação.
Grec : Ροσικρουσιανισμός σε δράση.