Reprenons le cours de l'histoire...
Le Maître Hinarius enseignait à Sémélas une jonction originelle à retrouver entre 9 arcanes du tarot et les 9 divinités de l'Ennéade.
Mais malgré des années de recherche et 4 ans d'études de la langue égyptienne antique, Sémélas n'avait pu accéder à l'Énnéade héliopolitaine et, restant dans une forme de numérologie pythagoricienne, il avouait n'avoir pu mener ce travail a bien.
De nos jours ce travail est bien plus facile à mener et le Bistrot de la Rose+Croix a proposé une première approche qui naturellement ne doit pas être acceptée en l'état: il convient plus que jamais de se comporter, selon le procédé conseillé par le Maître Gautama, comme un orfèvre devant un morceau d'or inconnu en examinant, grattant, soupesant et ceci, rajoutait-il, même avec mon propre enseignement.
Il va de soi qu'une recherche sincère exige de familiariser autant avec le Tarot contemporain qu'avec l'Ennéade Héliopolitaine.
Mais il convient d'éviter certains pièges:
L'interprétation moderne du tarot peut parfois revenir à la fréquentation d'un égrégore avec des entités vampirisantes qui se manifestent au travers des lames...
Et l'Énnéade Héliopolitaine est souvant incomprise. C'est elle qui a servi a générer la Kabbale séphirotique en rajoutant Râ sous la forme de Kether, la couronne... alors que Râ, qui s'est "éclaté" dans l'Énnéade n'a pas vocation à se surRâjouter!
Ajoutons que l'incompréhension générale conduit toujours à des interprétations erronées et à générer des superstitions...
Prenons l'exemple d'Isis qui, dans l'Égypte tardive de la Basse Époque fut identifiée à Tefnout sous sa forme d'Hathor pour donner une sorte d'Isis-Hathor assez confuse...
Mais les cultes étrangers ne demandent pas mieux que d'y reconnaitre une "grande déesse" ou une "déesse mère" laquelle, comme tout égrégore, peut parfaitement fonctionner dans son cadre astral.