Une fois identifiés les arcanes du tarot correspondant à l'Ennéade Héliopolitaine, l'enseignement de certaines des autres lames se décode assez facilement. C'est le cas de celle-ci (l'étoile 17) qu'il est aisé de rapprocher de la déesse Neith...
La déesse Neith, la grande tisseuse, est représentée avec des aiguilles à tricoter évoquant la canalisation des deux polarités du Noùs que les rosicruciens lewissiens nomment l'Esprit (énergie tellurique) et la Force Vitale (énergie cosmique).
La représentation dans le tarot est une femme qui répand éternellement le contenu de deux jarres, l'une en or et l'autre en argent.
Neith n'appartient pas à l'Ennéade Héliopolitaine puisque son énergie est exprimée par Shou et Tefnout. Dans une approche héliopolitaine, ce ne serait pas une déesse mais un égrégore...
Son approche est pédagogique: c'est la déesse de Saïs, la ville qui laissait découvrir à ses visiteurs cette fameuse dualité et différentes perspectives qu'offrait son égrégore, en particulier le symbole de son fameux bouclier qui est à la fois une protection et comme ose le révèler, l'Egypte des Rosicruciens, la porte qui conduisait les éventuels initiables à Héliopolis...