A Gangtok, au Sikhim, tous les matins avant le lever du soleil, une véritable procession de petits scooters équipés d'une cabine pouvant accueillir 4 passagers, et généralement un clandestin qui voyage à l'extérieur à ses risques et périls, se met péniblement en branle pour aller observer sur un plateau le lever du soleil sur le Kanchenjunga.
C'est un privilège rare car la brume ne se dissipe que 3 ou 4 jours par an ce qui permet traditionnellement aux rares témoins de bénéficier de la bénédiction des Maîtres de Shambhala qui logent dans un palais secret de la montagne...
Leur palais de marbre possède un toit de cristal naturel complété par des tuiles d'or...
La légende raconte que pour y parvenir il faut traverser auparavant sain et sauf une région infestée de najas, ce qui dissuade généralement les amateurs, aussi la légende ajoute que Shambhala correspond aussi à un point précis de la boîte crânienne, que l'on devine être la glande pinéale, qui permet la connexion cosmique, si naturellement le piège consistant à se connecter à autre chose est évité, pour éveiller finalement en soi le lever de soleil sur le Kanchenjunga...
Les népalais affirment que le nom de Kanchenjunga est en lui même une clef. Il signifie pour eux les 5 trésors de la grande neige tandis qu'en sanskrit कंचनजंगा (on prononce alors kanchenjenga) serait plutôt le marbre blanc qui chante (ou qui enchante, voire qui déchante)...
Evidemment certains mystiques comme Andrew Tomas ou Nicholas Roerich qui a réalisé le tableau ci-dessus, se donnent les moyens d'attendre là-bas le temps nécessaire pour que la brume se dissipe...