Les valentiniens sont une mouvance chrétienne du 3e siècle de notre ère.
Le nom de Valentin ou de Valentinus est lié à l'idée de montrer la lumière aux aveugles, d'être le médiateur d'un don qui apporte santé et vigueur et qui dirige vers l'amour vrai plutôt que vers un luperque...
La mosaïque et le lustre sont issus de l'église San Valentino de Terni à 50km au nord de Rome.
Mais nous remarquons en bas à droite la représentation d'une mystérieuse croix judéo-chrétienne attribuée aux Valentiniens par le célèbre dessinateur Hugo Prat (1927-1995) dans Fable de Venise...
C'est le point de départ de la recherche sur Valentin car la validation de cette représentation fournirait un intéressant chainon à la kabbale chrétienne et au rosicrucianisme primitif...
Les familiers de la Tradition Martiniste remarqueront une illustration de yechouah (l'Ouint de Dieu étant alors appelé familièrement Rabbi Yechouah) dans les formules rituéliques finissant par "au nom de yod he vav he manifestés par l'addition de shin".
Shin étant la fameuse lettre centrale avec 3 branches ou 3 flammes, puisque shin exprime le feu, (אֵשׁ esh en hébreu, mais ne shipotons pas). Voir à ce sujet le sha égyptien le Magus du tarot de Saint-germain, et le shashat (le collier egyptien).
Enfin, les Buveurs du Bistrot qui inspireront confiance à un rabbin kabbaliste se laisseront peut-être raconter que les 3 branches du shin dirigées vers le haut sont conçues pour accueillir un shin ésotérique et cosmique à 4 branches qui descendrait du ciel pour s'adapter au premier...
N'est-ce pas d'ailleurs l'essence même du rituel rosicrucien qui allume 3 bougies sur la shekinah commémorant l'Horus l'ancien qui, ayant intégré la Vie, la Lumière et l'Amour, et devient susceptible d'accueillir l'Horus nouveau?