Les Habitués du Bistrot ont franchi le pas et ressenti ou deviné que Marie Louise Clemens était en réalité le Hiérophante caché de l'organisation de Harvey Spencer Lewis...
Si une multitude de questions se pose, la première est avant tout: qu'est ce qu'un hiérophante?
Certes nous aurions pu commencer par là... Le mot hiérophante vient du grec ἱερός (hieros) qui signifie sacré et φαίνω (phaínô), qui signifie découvrir.
C'est celui ou celle qui fait découvrir le sacré en révélant les messages des Maîtres Cosmiques, que naturellement le monde, par son manque de développement, psychique et vivant dans un environnement de vibrations trop basses, ou encore enfermé dans ses égrégores d'ignorances ou de superstitions, est incapable de capter directement.
Les précédents messages ont permis de mettre en évidence le principe du bon fonctionnement de l'Organisation lewissienne: un Hiérophante inconnu et un Imperator inabordable.
Le secrétariat était alors placé à Boston dans le quartier de Back Bay, (voir photo ci-dessus de 1910, colorisée) qui était une zone totalement remblayée au 19e siècle au bord d'un fleuve côtier, la Charles.
Marie Louise Clemens y résidait et elle avait fondé la Loge de Boston dont elle était le Maître.
C'était historiquement la première Loge des USA, la première a avoir son propre temple permanent et à pratiquer un rituel rosicrucien.
Le temple était installée dans une grande maison, dans le style victorien typique du quartier, et celle-ci disposait de quelques salles, permettant une antichambre, un secrétariat, une bibliothèque, une salle de cours...
Cinq jours sur sept elle poursuivait ses activités.
Mais curieusement, certaines se tenaient en français ou en italien... Il semble que ce soit des formations qui constituaient une couverture et un rayonnement extérieur, permettant aux activités rosicruciennes d'être discrètes.
Marie Louise était également Grand Maître du Massachussets. Elle appartenait même au Welfare Commitee (le Comité du Bien-être de la Loge Suprême), ce que Harvey Spencer Lewis nommait en interne son Cabinet des Officiers.
La présence de Marie Louise pouvait donc se justifier un peu partout au sein de l'Ordre.
- à la recherche du Hiérophante