De l'extérieur, il ressortait que Raimondo de Sangro avait eu des échanges avec le Comte de Saint-Germain éclairant d'anciens enseignements égyptiens déjà présents à Naples sous des formes alexandrines, pythagoriciennes et judaïques.
Ainsi la Loggia "Rosa Ordine Magno" transmettait l'Arcana Arcanorum, le secret des secrets...
On évoquait une cérémonie initiatique perpétuant l'Échelle de Naples, soit 4 enseignements gradués d'une portée ésotérique couvrant "la nature de Dieu et les rapports existants entre l'homme et la divinité".
Comme l'initié ne pouvait capter cela qu'avec son niveau de compréhension du moment, il interprétait ensuite l'enseignement...
Soit, pour les heureux élus, en effectuant un certain travail de purification sur eux-mêmes, soit, le plus souvent, en conduisant de longs travaux extérieurs qui pouvaient alors se trouver, par exemple, imprégnés de magie blanche ou d'alchimie...
Tout cela explique à la fois la diversité des approches et l'incomplétude de ce qui pouvait circuler.
Cela ne manquera pas de rappeler, à certains Habitués, des ouvrages de Louis Claude de Saint Martin dont la diffusion avait provoqué l'ire de Jean Baptiste Willermoz, lequel estimait que ces informations ne devaient être réservées qu'au Secret des Temples et communiquées uniquement après un certain travail personnel analysé avec vigilance par d'authentiques Grands Profès.
Naturellement, à Naples, la "Grande Rose" évoquait une grande rayonnance cosmique mais elle cachait concrètement une approche développée de la rose telle que les kabbalistes hébraïques ne manquent pas de l'imaginer avec 12 lettres simples, 7 lettres doubles et 3 lettres triples conduisant au dieu unique...
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