Les Habitués zélés du Bistrot n'on pas manqué de compulser le manuscrit du fameux "Fourreau", évoqué dans 3 messages commençant là (lien cliquable) et accessible directement ici: Theca Gladii Spiritus (lien cliquable) pour découvrir une curiosité page 113...
En effet la sentence 752 est devenue illisible: elle est barrée.
Pourquoi cela? Comment cela s'est-il produit? Quel est le texte caché sous les traits?
C'est le début d'une enquête amusante.
Tout d'abord, d'où vient ce manuscrit?
De la bibliothèque Victor Emmanuel à Rome qui appartient, non pas au Vatican, mais à l'état italien..
Les plus réceptifs voient un homme d'église en colère faisant disparaître sans se faire remarquer une mystérieuse sentence qui l'a profondément perturbé.
Il reste à lire le texte caché en clarifiant la page grâce aux merveilles de l'informatique contemporaine...
Et le texte latin finit par apparaître... Chacun peut lire approximativement.
"Papa infamis Aula in prophanis vanitatis ceremonialis famæ exempta documenta"
Et deviner le sens général: "Pape infâme, dans une cérémonie d'une vanité profane, tu as supprimé des documents respectables."
Chacun comprend que le personnage déjà échaudé par le texte, n'ait pas supporté cette phrase, laquelle, après ses ratures, s'applique également à lui!
Dans cette tension sous-jacente mais clairement identifiée entre les rosicruciens d'alors et l'église, il resterait à découvrir de quel pape il s'agit et quels sont ces fameux documents détruits.
Mais il n'y a pas besoin de remonter aux Templiers... Le pape d'alors était Paul V. Il savait pertinemment que Copernic, qui prônait l'héliocentrisme, avait raison, mais il a injustement laissé condamner ses travaux...
L'affaire Copernic était le scandale de l'époque dans les milieux savants...