Les précédents messages du Bistrot sur le Cénacle de Tübingen, gérant la résurgence rosicrucienne germanique du 17e siècle, ont fait apparaître un noyau constitué d'une poignée de personnages assez fascinants.
La question peut se poser de savoir comment se comportait l'égrégore plus extérieur qui ne bénéficiait pas directement de la connexion inspirée des membres du "noyau".
D'un point de vue exotérique, chacun pouvait suivre les formations diverses des premiers et s'élever principalement par l'étude de 3 ouvrages principaux: la Bible, l'Imitation de Jesus-Christ de Thomas de Kempis et de la Cité du Soleil de Campanella diffusée par Adami (voir image ci-dessus).
Leur idéal enthousiaste de Néophytes pouvait les inciter à faire de leur vie une imitation de Jésus Christ ou de concrétiser sur terre la Cité du Soleil.
Ce 10e chapitre de la Confessio Fraternitatis semble suggérer ces points.
Confessio Tabernae Rosae Crucis 10
Certaines personnalités puissantes, qui ne portent que des plumes de l'Aigle, ne cherchent qu'à nous entraver et à nous dresser des obstacles, nous obligeant à préserver notre incognito.
Ceux qui voudraient adhérer à notre Fraternité sont invités à étudier sans cesse les écritures sacrées et, s'ils s'en satisfont, ils déblaient déjà la voie qui y conduit.
Béni soit celui qui possède une Bible, doublement béni celui qui la lit, et au comble de la félicité celui qui s'y conforme.
Il ne s'agit pas d'avoir en permanence la Bible sur les lèvres, mais d'en rechercher la signification véridique et éternelle, celle que ne découvrent que rarement les théologiens, les scientifiques ou les mathématiciens qui portent le nez de cire commun à leurs sociétés.