"Les égyptiens, et plus tard les Écoles de Mystères d'Orient enseignaient qu'il existe 3 mondes; le monde supérieur, ou royaume spirituel; le monte terrestre ou physique; et le monde inférieur ou monde de punition et de souffrance. (...)
"Le monde inférieur était représenté par le feu dans un creuset, avec des nuages de vapeur s'en élevant, tandis que le monde supérieur était symbolisé par ce qui représente la paix, l'harmonie et le bonheur, comme une musique cosmique.
"Une combinaison des mondes inférieur et supérieur symbolisait cette existence terrestre."
C'est un extrait d'un texte que Spencer Lewis réservait à ses étudiants d'un haut degré.
L'inscription égyptienne ci-dessus évoque un creuset ou plus généralement ce qui permet de retenir, de canaliser ou de mouler une coulée du métal en fusion. Elle se lit "A" (le bras tendu) "Dj" le cobra dressé "N" le filet d'eau et "T" la miche de pain. Et le déterminatif est un agent de rétention pour un canal ou un bassin. Nous lisons "ADJNT" ce qui nous fait justement songer au mot "agent"...
Mais il est vraisemblable que Spencer Lewis soucieux du sens général de son message s'est exprimé superficiellement car le "creuset" du monde inférieur ferait songer davantage à Hephaïstos qu'à la Douat d'Osiris. Un détail.
Mais pour rester concret, voici l'exemple récent d'un défunt à l'approche de ce monde inférieur que nous décrit une Habituée du Bistrot...
A la suite d'une expérience de mort éminente, dont certains diront qu'il était revenu "habité", le personnage exerçait une de ces activités d'apprenti sorcier que chacun imaginera sans qu'il soit nécessaire de stigmatiser une profession réputée respectable.
Apprenti sorcier, car au lieu d'aider ses patients demandeurs de prendre conscience de la source réelle de leurs problématiques, il considérait légitime par une manipulation de se substituer à leur Être Intérieur afin de les débarrasser en force de certaines habitudes ou de leur rendre tolérables certaines douleurs.
Ainsi il faisait visualiser un égrégore qu'il renforçait parfois en offrant sa photo à ses clients et en leur suggérant de se concentrer dessus en cas de difficultés.
Toujours est-il qu'après son décès, la semaine dernière, il éprouve désormais le besoin de se manifester en essayant de détruire ou de rendre inopérantes les photos qu'il avait mises en circulation et, en s'adressant à ses anciennes connaissances les plus réceptives, il demande de dire à ses patients qu'ils peuvent désormais vivre totalement autonomes, et qu'il ne faut plus utiliser les outils qu'il leur avait suggérés de mettre en pratique auparavant...