En hébreu, le terme AGLA (אגלא) constitue un Notarikon et nous avons vu ici que les initiales AGLA représentent la formule "Atah Gibor Leolam Adonai" qui est généralement traduite par "A toi seigneur puissant et éternel".
Cette formule est à la base d'exorcismes pour la chasse aux démons... (Crastinus, tiens toi à carreau...)
Mais AGLA (אגלא) en hébreu possède sa propre signification...
Cela signifie "je révèle" affirmait dans une lettre Guaïta à Péladan...
Notre ami Google n'est pas tout à fait d'accord mais nous montre toutefois que גל (GL) se retrouve dans dévoiler et révéler et il y a donc une racine commune.
-"De là, à y voir la jupette d'Isis soulevée, on peut débattre" nous déclarait une brillante hébraïsante qui précisait: "le mot de base est גילוי ce qui signifie révéler ou découverte puis en forçant les choses "j'ai révélé" est "hagale", et je révélerai "ani megale". Donc oui, AGLA signifie "je révèle" ou "révéler", trouver, découvrir, etc.
N'est-ce pas enthousiasmant de constater que le nom hébreu de la Guilde des Imprimeurs pouvait cacher une société secrète qui "révèle"?...
Mais revenons aux Van Eyck du précédent message avec cette idée de révélation...
Une révélation qui serait propre à l'AGLA et quadruple...
Et effectivement, les spécialistes reconnaissent qu'il y a bien chez les van Eyck et dans la peinture flamande en particulier, 4 niveaux de transmission...
Ces niveaux furent déjà formulés au Moyen-Age par une formule latine : littera gesta docet, quid credas allegoria, moralis quid agas, quo tendas anagogia.
- Enseignement littéral des faits,
- Allégorie à croire,
- Morale à suivre,
- Ésotérisme vers lequel tendre.
Et un spécialiste exprimait plus clairement ces 4 niveaux: l'histoire sainte, le dogme, la morale et la mystique.
Mais pour adhérer sincèrement, chaque chercheur se devrait d'établir clairement la jonction avec "Atah Gibor Leolam Adonai"...
(à suivre...)