Vu sous l'angle des enseignements rosicruciens, à quoi correspond la force de séparation de la gueule du lion évoquée par la légende de Samson ou par la 11e lame du Tarot?
Il s'agit d'une séparation destinée à permettre un peu plus tard de récupérer un certain miel.
Le 2e Degré du rosicrucianisme nous précise la clef de cette séparation: en latin l'étudiant du deuxième degré prend le titre de "theoricus", issu du grec θεωρικός (theoricos).
Nous pourrions comprendre ce stade de "Théoricus" comme une période spéculative consacrée, dans une rechercher de vérité, à l'utilisation de la raison avec un intérêt pour l'argumentation.
Et nous imaginons donc des réunions d'études, pourquoi pas sous une voûte, à moins qu'il ne s'agisse de cogitations sous la voûte crânienne...
Et ce travail du 2e degré consiste précisément à distinguer en théorie l'esprit et l'âme avant de mettre ce travail à profit dans un 3e degré de mise en pratique et qui prendra comme il se doit le titre de "practicus"...
L'image ci-dessus est issue de l'ouvrage Sommum Bonum de Robert Fludd (1574-1637).
Dat Rosa Mel Apibus signifie "de la rose les abeilles tirent du miel" et c'est naturellement une blague pour les initiés car la rose n'est précisément pas une fleur mélifère!
Par conséquent, la rose n'est pas une rose, les abeilles ne sont pas des abeilles et le miel n'est pas du miel.
Naturellement nous distinguons, dans la tige de la fleur, la Croix de l'Esprit (qui permet le corps physique) et cette tige supporte la Rose de l'Âme.
Les abeilles sont naturellement les théoriciens qui pourraient se réunir pour cogiter leur 2e degré en constituant un égrégore sous la voûte d'une ruche!