Ce Blason de la ville de Paris fut officialisé, pendant une courte durée, à l'apogée de l'Empire napoléonien entre 1811 et 1817.
Les Buveurs du Bistrot ressentiront un certain révisionnisme avec les abeilles de l'Empire (mentionnons au passage que leur ruche est régulièrement le symbole de la fraternité maçonnique) qui remplacent les fleurs de Lys de la royauté française, et la déesse Isis qui assume fermement ses origines égyptiennes à la proue du navire.
Certains affirment que bien avant la ville romaine de Lutetia (Lutèce) le nom de "Parisii" existait déjà et proviendrait de "Barisis" qui signifierait en égyptien la maison d'Isis et le terme "bar" correspondrait alors au mot égyptien "per" que l'on retrouve dans pharaon (littéralement "per aa" qui signifie "grande maison").
Nous lisons la maison "PER" et le piquet de tente "AA" qui signifie "grand".
Mais cela ne fonctionne pas pour la ville de Paris...
En effet Isis est un nom grec qui se dit "ASET" (représenté par un "trône" ci-dessous) en égyptien.
Il serait étonnant que le ou les personnages (vraisemblablement des gaulois sous influence grecque) qui sont venus sur le site de Paris instituer le culte d'Isis se soient soudainement familiarisés avec l'égyptien source en remontant la Seine ou en traversant la Gaule!
Par conséquent "BAR" n'est pas une racine égyptienne mais plutôt un terme local...
Ce pourrait être simplement un terme celte ou gaulois signifiant barque ou barge comme "BAR", "BARC", "BARCA" ou "BARGA" ce qui recouperait l'idée d'une arrivée d'Isis par la Seine.
Cette arrivée d'Isis à "Barisi" ou "Parisi" s'est vraisemblablement produite vers le 3e siècle avant JC après que Manethon, le grand Maître d'Héliopolis, (voir le message "à la recherche d'un grand maître d'Héliopolis") ait suggéré aux grecs qui contrôlaient le bassin méditerranéen l'idée d'un culte trinitaire d'exportation susceptible de s'adapter facilement aux coutumes locales.
Ce culte était constitué par Isis (la déesse mère terrestre représentée par une vierge noire), Serapis (une forme virile et taurienne d'Osiris récupérant le culte des morts) et Harpocrate (l'Éveil Cosmique d'Horus enfant au stade où il a toujours besoin d'être protégé par sa mère, voir le lien concernant Horus et le cheminement rosicrucien).
Il y aurait donc eu un temple d'Isis, sur la rive gauche de la Seine, devenu plus tard "Notre Dame de la Bonne Délivrance" et sa vierge noire aurait été détruite par un chanoine zélé pendant la révolution, alors que le temple de Sérapis sur la rive droite aurait disparu bien avant.