Interrompons quelques temps la lutte, qui était réputée durer 80 ans, entre Horus, la prise de conscience et l'éveil de l'Être intérieur et son oncle Seth exprimant la rigidité saturnienne et les limitations du monde extérieur.
Au dessus d'Horus et Seth plane le fantôme d'Osiris.
Il nous faut le temps d'y réfléchir et de méditer... Et c'est une pause légitime: si de nos jours 80 ans représente l'espérance de vie, celle-ci n'était que de 35 ans en ancienne Egypte.
Au passage, en 1950 l'espérance de vie était seulement de 65 ans et certains ont calculé que la durée de vie gagnée depuis correspondait au temps passé devant un écran de télévision... Ça laisse songeur!
Mais nous parlions là de la vie au sens profane. La perception de la mort varie lorsque le chercheur avance dans sa Quête.
Celui-ci gagne en sensibilité et il s'aperçoit un jour qu'il a développé involontairement une capacité à contacter les défunts.
Lors d'un décès dans la famille, le chercheur mystique découvre que sa sensibilité fait de lui le canal préférentiel pour un défunt qui cherche à communiquer avec les proches.
Cette faculté crée parfois des difficultés inattendues si le défunt n'accepte pas son nouvel état et cherche à s'incruster...
Une anecdote à ce sujet:
Ces jours-ci, un décès s'est produit dans l'entourage familial d'une personne proche d'une Buveuse du Bistrot et, pour la petite histoire, elle a du faire 800km pour enterrer en famille le corps du "disparu" alors qu'en réalité le "disparu" en question ne cherchait qu'à se manifester et à s'incruster chez elle...
Ces histoires de fantômes se racontent avec humour dans les coulisses de la recherche mystique, mais il est souvent délicat de les raconter dans les familles car ça pourrait être effrayant et déstabilisant.