Les vrais secrets, ne sont communicables qu'à ceux qui sont prêts et disposés à les entendre!
Naturellement comme rien n'est prouvable, notre Bistrot ne publiera que des éléments de recherche et il restera à chacun à ressentir ou à se faire sa propre opinion au delà du message...
D'ailleurs, pour certains l'opinion est déjà faite: ce qui suit est invraisemblable et sans intérêt hormis qu'il est historique que le pharaon Amenhotep IV a changé son nom en Akhenaton...
Mais les Habitués savent que le rosicrucianisme lewissien attribue une place importante à Akhenaton et c'est donc une invitation pour les Chercheurs à accorder leur crédit à la sincérité d'Akhenaton.
En effet la sincérité est de tout temps le point de départ du cheminement mystique de tous les premiers degrés des Néophytes rosicruciens au cours des âges.
Amenhotep IV était donc sincère...
Contrairement à ce que pourrait croire un profane, le pharaon, qui portait le nom de "Amon en paix" (dans Amenhotep, Amen c'est naturellement Amon et Hotep c'est la paix) a évidemment commencé à s'attacher à faire honneur à son nom et à utiliser ses forces pour la paix d'Amon.
Or il s'est heurté à un sombre clergé d'Amon déviant, corrompu et très puissant qui faisait obstacle à sa sincérité...
Était-il possible de collaborer avec le Clergé d'Amon sans assombrir son ka?...
Le Bistrot avait évoqué (relire éventuellement "Comment aimez-vous Maat?") l'idée que le Clergé d'Amon avait détourné le sens de la Déesse Maat.
Il existait en effet une secte cachée, un certain "Ordre de Maat" qui établissait son hégémonie sur l'Egypte.
Durant des millénaires, l'intégrité de la déesse Maat qui exprime la conscience dans sa pureté n'avait jamais été détournée...
Désormais, le clergé d'Amon reliait Maat à la déesse Tefnout (la paix et l'Amour maternel que les rosicruciens lewissiens découvrent à l'Ouest du Temple, à la station de la "Mater").
C'est comme si dans un temple rosicrucien, il était décrété un beau jour que la Mater serait en même temps la Colombe!
C'était naturellement une tromperie qui leur donnait crédibilité en plaçant de leur côté Maat devenue non plus la conscience, mais l'Ordre du Monde.
Leur prétention politique à assurer l'ordre du monde contre le chaos s'attribuait la bénédiction de la déesse Tefnout et sa bienveillance maternelle et protectrice.
Naturellement le peuple n'était pas en mesure de comprendre toute la portée de l'imposture.
Par ailleurs les chercheurs sincères ont légitimement besoin d'être aidés.
Or il ne pouvaient pas reprocher au clergé d'Amon leur manque d'amour puisque précisément ceux-ci récupéraient Tefnout...
Ils ne pouvaient pas non plus affirmer que la Maat du clergé d'Amon n'était qu'Isfet (le chaos) car précisément la Maat profane du pseudo Ordre de Maat était décrite comme s'opposant au chaos d'Isfet.
Pour les Habitués du Bistrot, Isfet, celle qui se prétend Maat est l'idée chaotique qu'un profane se fait de la vérité, de la justice, de la pureté psychique, ou de la Maat...
Akhenaton devait repartir à zéro.
Avec les temples d'Aton "à ciel ouvert" (les initiés lisent "non couverts", c'est à dire destinés aux profanes), il fit la promotion d'une nouvelle religion plus saine que ce que le clergé d'Amon cherchait à imposer à l'Egypte.
Les initiés devinent qu'en dehors des temples à ciel ouvert, Akhenaton poursuivait son activité secrète d'authentique "hennemet" (homme de lumière, frère d'Héliopolis) dans la lignée de son grand prédécesseur TothmesIII...
Tout cela peut nous sembler éloigné de notre vie quotidienne et sans grand intérêt, mais nous pouvons également y voir à la fois les clefs du Temple et celles plus honteuses du détournement éternel des consciences car détourner Maat c'est ni plus ni moins que détourner les consciences.
Dans le rosicrucianisme, l'étudiant axe d'abord sa recherche sur l'importance de Maat dans la recherche d'Horus (l'écoute de sa conscience dans la recherche de l'Être intérieur).
Shou en lui surgira bien plus tard, lorsque l'ego du Chercheur de Lumière aura cessé d'être alimenté et que son temple intérieur lui sera ouvert et qu'il recherchera le Maître du Temple...
En effet, Shou, le fils de Râ, est le Maître du Temple à l'Est des temples rosicruciens, mais cette idée du Maître intérieur à éveiller ne doit en aucun cas surgir avant l'accès au Temple...
L'alimentation de l'ego doit cesser, et le chercheur doit chercher la recherche de son Être intérieur (Horus) pour accéder à son temple intérieur.
Si le processus est perturbé par une recherche prématurée du "Maître du Temple" ou du "Maître intérieur", ou si Maat est elle même détournée en Isfet, le chercheur demeure sous l'influence de Seth, il reste un étranger, un Pedjet, un homme de Seth et ne peut absolument pas accéder à son temple intérieur: depuis le temple astral dans lequel il s'est enfermé, ou s'est laissé enfermé, le malheureux chercheur ne peut que fanfaronner sur son maître intérieur prétendu...
---
L'inscription égyptienne se lit "sba-imen".
Sba, l'étoile signifie enseignement ou instruction et Imen signifie secret...
commenter cet article …