Le précédent message, "un bijou de Rosenkreutz", obtenu à la station du Chapelain, introduisait le Maître Faridadine dont le "nomen mysticum" (le nom mystique) n'évoquait pas immédiatement une personnalité connue dans la conscience des Habitués du Bistrot.
Le nom de Faridadine lui avait été donné par ses étudiants qui reconnaissaient en lui "un cadeau du cosmique", une sorte de rétribution méritée qui leur était accordée et ils trouvaient leur Maître unique car ils n'étaient pas en mesure de le comparer à qui que ce soit.
Mais jamais Faridadine ne se serait désigné comme "l'incomparable rétribution du cosmique"...
Il se désignait donc, plus modestement, comme "le parfumeur".
Evidemment, nous imaginons, comme lui, un sens ésotérique à cette activité de "parfumeur"...
En effet, l'aura d'un Maître se doit de parfumer son entourage dans tous les sens imaginables.
Mais c'était effectivement l'activité de Faridadine!
Il avait hérité de son père une échoppe de parfumerie qu'il avait fermée un jour afin de poursuivre sa quête mystique.
Il s'était en quelque sorte envolé comme un oiseau migrateur abandonne courageusement son nid à la recherche d'un environnement plus adapté...
Mais quelques années plus tard, riche d'une connaissance et d'une maîtrise à partager, il était revenu ouvrir la porte de sa parfumerie...
La réouverture de la boutique avait frappé les esprits...
Ayant découvert qu'un commerçant voisin avait mis en cage un petit oiseau qu'il voulait vendre, il l'avait acheté et lui avait laissé ouverte la porte de la cage.
Naturellement le petit oiseau s'était envolé, mais quotidiennement il revenait à la parfumerie...
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